Thomas aux USA

« A journey I wish would never end ! »

À propos de moi

Je m’appelle Thomas, j’ai 25 ans, et je suis indépendant freelance dans la production audiovisuelle.

À propos de mon voyage

Je suis parti un an en 2e rhéto et puis 5 ans en tant qu’étudiant avec le visa F1.

En quelques mots

Je suis donc arrivé au milieu des Ozarks (comme dans la série Netflix), dans une petite ville d’un peu plus de 2,000 habitants : Seymour, Missouri, en août 2013. J’ai pu vivre dans une famille d’accueil qui aime le country, la chasse, et les activités en extérieur. J’ai aussi pu accompagner 3 de mes 5 frères et sœurs d’accueil à Seymour High School. À l’école, j’ai surtout suivi des cours qu’on ne propose pas vraiment chez nous dans le secondaire comme le théâtre, American history… J’ai aussi rejoint le groupe DECA (association regroupant des étudiants de partout aux USA qui sont intéressés par le marketing) et l’équipe de baseball (Seymour Tigers).

J’ai eu la chance de partir à Orlando en Floride avec la bande de l’école avec qui nous avons pu défiler lors d’une parade à Walt Disney World. Avec ma famille, on a aussi eu l’occasion de partir quelques jours à Nashville dans le Tennessee pour participer à l’ATA Trade Show (avec un concert privé de Luke Bryan s’il vous plaît). Mon année s’est achevée avec la fameuse remise de diplômes à l’américaine. Que de souvenirs !

Comment se préparer ?

Avoir une première expérience de voyage seul, ou en tout cas sans sa propre famille peut aider (comme un voyage rhéto par exemple). Pouvoir déjà connaître la langue du pays dans lequel on part est un gros plus. J’avais moi-même suivi 4 ans d’anglais à l’école et cela m’a énormément aidé là-bas. Connaître les coutumes et l’histoire du pays ou de la région dans laquelle on se rend peut aussi être une bonne chose, de manière à pouvoir engager et participer à d’éventuelles conversations avec les gens qu’on rencontre. En dehors de tout ça, je crois qu’il n’y a pas vraiment de préparation à faire. Il faut simplement avoir une bonne ouverture d’esprit et ne pas avoir peur de l’aventure.

Ce qui m’a surpris

Plusieurs choses :

  • la nourriture (évidemment) : les gouts et les marques de produits sont bien différents de chez nous. Au début, j’étais un peu écœuré par le fameux sweet tea et la sauce barbecue typique. Maintenant, je ne sais plus m’en passer.
  • la taille et le prix des choses : tout est plus grand et souvent moins cher. J’imagine que c’était aussi un avantage d’être dans le Midwest… Les côtes est et ouest des USA ressemblent plus à ce qu’on connait en Europe. Cependant, aux USA on voit plus grand, les gens dépensent plus vite, vivent à crédit. Avoir plusieurs grands écrans à la maison, des piscines, de grosses voitures… c’est souvent normal.
  • le permis voiture : le fait de voir mon frère d’accueil (qui avait 15 ou 16 ans), conduire le plus grand pickup (Truck) que je n’avais jamais vu. De mon côté, je n’avais toujours pas de permis en Belgique.
  • pouvoir acheter des armes au supermarché. No comments.
  • les distances. On fait 75 km pour aller faire des (grandes) courses, le voisin le plus proche est à 2 km.

Le mal du pays, normal, mais pas insurmontable !

Au début, la Belgique me manquait fortement. Je contactais mes parents et amis sur Skype et Facebook assez souvent (même tous les jours durant les premières semaines). Cela ne faisait que me rendre plus triste et je n’arrivais pas à me détacher de tout. Et puis, simplement en rejoignant l’équipe de théâtre, de baseball, DECA… J’ai pu me défaire de ce manque de la Belgique et m’acclimater à une nouvelle vie. Au fur et à mesure, je ne sentais plus le besoin de devoir parler constamment à ma famille belge. D’ailleurs, c’était souvent eux qui devaient me rappeler de les contacter de temps en temps, car je finissais par passer un mois sans leur parler.

Un conseil ? Essayez de dire non le moins souvent possible lorsqu’on vous propose de nouvelles activités. Faites-vous pleins d’amis, partez à la chasse ou au travers des « back roads », rejoignez une équipe de sport ou faites du théâtre… S’intégrer à l’école, c’est bien, mais se trouver une place dans la communauté dans laquelle vous vous trouverez, c’est encore mieux. Donc, allez à l’église avec votre famille d’accueil ou vos amis d’école, rendez-vous aux festivals locaux s’il y en a (Seymour Apple Festival), portez-vous volontaire, explorez et surtout communiquez avec autant de personnes que possible. Soyez vous-même surtout, car bien souvent, tout le monde voudra sans doute vous rencontrer et vous parler pour en apprendre plus sur vous et d’où vous venez. Au début, il est normal de se sentir homesick. Certaines choses peuvent être bouleversantes tellement elles sont différentes de ce qu’on connait. Un an passe très vite et si vous ne prenez pas la peine de vous déconnecter de vos habitudes belges, de votre famille, et de votre vie en Belgique, l’expérience ne sera pas aussi incroyable.

Des bons plans à partager ?

Avez-vous entendu parler de Johnny Morris, fondateur des Bass Pro Shops, les plus grands magasins de chasse, pêche, et autres activités d’extérieur des USA ? Il vient récemment de construire un gigantesque musée / aquarium à Springfield qui vaut la peine d’être vu.

Springfield est aussi traversée par la route 66 et il y a un super musée d’histoire dans le centre de la ville. Si vous êtes sur place, c’est aussi la bonne occasion pour passer chez Hurts Donuts ou bien pour goûter le fameux Springfield-Style Cashew Chicken.

Juste au sud de Springfield se trouve la ville de Branson, parfois appelée le Las Vegas du Midwest. C’est un endroit bourré d’attractions et de shows à l’américaine. Branson est situé au bord du lac Table Rock, qui est chaud et rempli de bateaux en été. Vous y trouverez aussi le fameux Big Cedar Lodge et Dogwood Canyon, qui sont des endroits magnifiques où se balader, manger, ou même jouer au golf.

St Louis se trouve à environ 3 heures de route au Nord-Est, et Kansas City, au Nord-Ouest. Si vous êtes amateur de baseball (Cardinals) ou bien de football (Kansas City Chiefs), essayez de vous rendre à un match !

Bref

Il faut vivre chaque instant à 100%. C’est une expérience qui m’a permis de grandir énormément, de me découvrir, d’avoir de nouveaux points de vue sur la vie en général, et de savoir ce que je voulais vraiment faire plus tard.

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