
Sarah, en job saisonnier à Kos
« L’argent revient toujours, pas les souvenirs. Alors profite d’en créer pour ne jamais regretter »
J’avais une profonde envie de me découvrir hors de chez moi, de vivre mes rêves, de mûrir et d’apprendre à réfléchir autrement et dans un autre contexte. A 21 ans, j’ai donc décidé de devenir volontaire pendant 5 mois à Syöte (en Finlande).
Je suis partie avec le Corps Européen de Solidarité, j’étais à la fois instructrice sportive dans un centre pour jeunes et commis de cuisine dans l’hôtel de ce centre. J’ai rencontré l’ensemble des volontaires basés en Finlande lors d’une semaine d’accueil. J’ai eu une famille d’accueil en or et des collègues merveilleux.
En termes d’activités, j’ai surtout pratiqué les sports d’hiver comme du ski de fond, des raquettes et je me suis essayée au snowboard. J’ai aussi fait une randonnée jusqu’à une cabane où il y avait un feu de camp, du thé et du chocolat. Pendant mon séjour, j’ai assisté à une répétition de chorale et ai été à une brocante.
J’ai été surprise par la bienveillance de ma famille d’accueil et l’amitié de mes collègues. Les finlandais sont très discrets et n’ouvrent pas leurs bras aussi facilement que dans les pays du Sud de l’Europe, je l’avais déjà remarqué lors d’un séjour à Helsinki. J’ai donc été très touchée lorsque mon père d’accueil m’a accueilli avec une accolade et qu’il s’est mis à pleurer lors de mon départ.
Anecdote sur ma famille : lors de notre première rencontre, j’ai reçu une tasse et des salmiakis (bonbons à la réglisse). Sinikka, ma maman d’accueil, m’a dit : « nous t’offrons cette tasse pour les moments où ta maison te manque, car avec elle, tu te sentiras comme à la maison ».
Ma première difficulté a été la présence de neige pendant 4 mois, j’étais impatiente de randonner donc ça a été difficile d’attendre qu’elle fonde. J’ai surmonté ça en cherchant de nouvelles activités à faire, comme pratiquer les sports d’hiver.
Ma seconde difficulté a été l’isolement du lieu dans lequel je me trouvais. Au niveau des activités proposées autour de moi, il n’y avait rien à faire et pas de bus pour m’emmener quelque part. Il est vrai que j’avais choisi ce lieu de mission pour la vie paisible… Je n’étais simplement pas préparée à vivre si longtemps sans moyen de locomotion et vie sociale hors travail. Alors, j’ai décidé de partir en week-end en solo. Ce qui, en plus de me faire du bien, m’a transmis le virus du voyage en sac à dos 🙂
En général, ce qui m’a le plus aidé est d’avoir partagé des images sur les réseaux sociaux. J’alimentais mon compte Instagram ou envoyais des photos à mes amis/famille. Écrire mes pensées dans un carnet a été un bon moyen de garder des souvenirs encrés sur papier et de pouvoir prendre de la distance avec les moments difficiles.
Je suis partie avec le Corps Européen de Solidarité, je n’ai donc rien déboursé. Il faut juste prendre son billet d’avion en avance et il est ensuite remboursé.
Pour le matériel : j’ai demandé à des amis et connaissances de me prêter des affaires et j’ai acheté en seconde main à petits prix. Il ne faut pas hésiter à envoyer un mail à son lieu de mission pour savoir s’il met à disposition des vêtements spécifiques.
Selon moi, pour partir faire du volontariat, c’est important de choisir une mission qui pique notre intérêt. Il ne faut pas forcément choisir LE pays dont on rêve car on pourrait passer à côté d’une mission qui nous correspond. Le plus important est d’écouter son cœur et de faire un choix personnel.
C’est important aussi de se renseigner sur les coutumes du pays dans lequel on va ainsi que les lieux sécures. Il existe parfois des groupes sur les réseaux sociaux pour demander de l’aide aux locaux, des conseils et des renseignements si besoin.
Une fois sur place, si on n’est pas à l’aise avec la langue du pays, il faut simplement expliquer aux autres son appréhension de s’exprimer et dans le cas contraire, dire à la personne qui ne se sens pas à l’aise qu’on est tous là pour apprendre. Le plus important est de rester soi-même !
J’ai retiré beaucoup de choses de cette expérience, notamment que parler sa langue à l’étranger est une bouffée d’oxygène et que la différence de langage n’est pas un frein. J’en suis ressortie plus sage et je suis plus en paix avec moi-même et les autres. J’ai acquis des connaissances sur la cuisine, la culture finlandaise et je suis repartie de là-bas avec des images époustouflantes et surtout, des amies et une famille pour la vie !
YOLO
« L’argent revient toujours, pas les souvenirs. Alors profite d’en créer pour ne jamais regretter »
J’avais envie de voyager, de découvrir de nouvelles traditions, de nouvelles cultures et de nouvelles personnes. A l’âge de 23 ans, je suis donc partie
À 16 ans, je suis partie suivre ma 5e secondaire en Autriche grâce au programme Expedis.Je voulais étudier les langues, j’ai donc décidé de partir
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