Sarah, partie travailler au Canada

« Modifier tous tes plans à cause de la pandémie, mais quand même tomber amoureuse du Canada »

À propos de moi

J’ai 32 ans et je suis développeuse Front-end (je code la partie visible des sites Web).

À propos de mon voyage

Je suis partie m’installer et travailler au Québec.

En quelques mots

À la base, je devais partir deux mois faire le tour de l’est et de l’ouest canadien. Mais est arrivée la pandémie, les frontières ont fermé deux jours avant mon arrivée en mars. Je suis arrivée finalement en septembre avec un contrat de travail déjà signé, parce qu’il fallait ça pour passer la frontière.

J’ai fait ma quarantaine, j’ai pu profiter d’un week-end pour rencontrer des personnes et sortir puis hop, confinement total pour plusieurs mois. Heureusement que mes collègues étaient tous très sympas et que je m’étais trouvé une chouette colocataire.

Ici, dès que tu montres tes capacités et ton envie de travailler, ils n’hésitent pas à te donner des responsabilités et à te faire confiance. Je me suis vite trouvée à la tête d’une équipe, puis à en former plusieurs et devenir la spécialiste de la boîte pour une techno, chose qui arriverait très difficilement en Belgique dans le milieu de l’informatique pour une femme.

Tous les lieux de sorties, activités culturelles, etc. étant fermés, il ne nous restait plus que les randonnées et d’autres activités extérieures. Le plus avec la ville de Québec, c’est qu’en 30 minutes en voiture, t’as accès aux grands parcs nationaux, aux stations de ski et pleins d’autres activités. On en a fait des randonnées et j’en ai passé des soirées sur les remonte-pentes après le travail !

La pandémie et le télétravail n’aidant pas pour faire de nouvelles connaissances en dehors des immigrés et des travailleurs temporaires, c’est maintenant, au bout d’un peu plus d’un an que je commence à me faire des amis québécois, qui, une fois la glace brisée (faut y aller au piolet), sont vraiment des gens avec un cœur d’or. En conclusion, je suis venue par besoin de changement et malgré les difficultés de changer de continent en temps de pandémie, pour rien au monde je ne rentrerais vivre en Belgique.

 

Comment se préparer ?

Bien se renseigner sur le pays et sa culture. Ne pas arriver avec nos préjugés d’Européens et s’adapter. Tu peux me contacter si besoin, mais renseigne-toi un minimum avant sur le site www.pvtistes.net ou sur des groupes Facebook, etc.

Qu’est-ce que tu aimes dans ce pays ?

La nature, le fait de ne plus se faire aborder dans la rue ou dans les bars, l’égalité des sexes qui est vachement plus évoluée qu’en Belgique, l’équilibre vie privée/vie professionnelle et les opportunités d’emploi.

Comment s’intégrer sur place ?

L’humour, ça fonctionne bien. Et être à l’écoute et curieux de leur culture.

Des bons plans à partager ?

Le Canada, c’est très grand. Sur la carte, t’as l’impression que c’est proche alors que pas du tout. Si tu veux faire un voyage, renseigne-toi bien sur les distances parce que tu risques de passer ta vie sur la route.

Bref

J’ai appris qu’il faut s’accrocher et sortir de sa zone de confort. Parfois, ça peut sembler être difficile et sans issue, mais finalement, une semaine plus tard, beaucoup de choses se règlent. Et que oui, parfois l’herbe est plus verte ailleurs.

Partage ce témoignage

Ce récit t'a plu et tu as plein de questions ?

N'hésite pas à contacter l'auteur !

*Ne t’affole pas si certains liens ne fonctionnent pas, certains ont décidé de ne pas tout partager, et on respecte leur choix !

Encore plus de témoignages...

Europe

Sarah en stage professionnel en Croatie

Je suis partie grâce au programme Eurodyssée du Bureau international de la jeunesse (BIJ) faire un stage professionnel au parc national KRKA à Lozovac.

Amérique

Héloïse en séjour linguistique aux USA

J’avais cours une demie journée du lundi au vendredi (soit le matin, soit l’après-midi), le reste du temps on était libre (plage, shopping, promenade…). J’étais