Sarah, volontaire en Finlande
« Chaque personne que nous rencontrons a une sagesse à transmettre »
J’avais besoin de changer d’air, de découvrir autre chose. Je suis alors partie en Jamaïque pour un projet de volontariat !
Pendant 3 mois, je suis partie pour faire du volontariat avec des enfants en maison d’accueil en Jamaïque. Les enfants étaient soit abandonnés, soit placés par le juge.
Après ça, j’ai passé un mois dans une communauté de descendants d’esclaves dans le fin fond des montagnes. Cette communauté, comme beaucoup d’autres dans les Caraïbes, a un statut particulier. Par exemple, ils n’ont pas de police, ne paient pas d’impôts, etc.
Je suis partie avec Project Abroad. Et honnêtement, c’est une arnaque. Je ne conseille pas du tout les voyages de volontariat comme ceux-là. D’abord, les familles d’accueil ont des volontaires toute l’année, il y a donc moins de volonté de rencontre de leur part. Elles sont payées pour nous recevoir (ce qui se comprend évidemment) mais parfois l’argent est leur motivation centrale. Par exemple, je ne pouvais pas rester dans la maison le week-end.
Ensuite, il faut savoir que l’organisation d’envoi se fait plein d’argent. J’aurais préféré que mon argent aille pour l’orphelinat. De plus, il n’y a pas de réflexion derrière ce volontariat à la chaîne. Par exemple, les enfants voient défiler des centaines d’animateurs ou d’animatrices par an alors qu’on leur donne à manger, on leur apprend à marcher, etc. Un enfant m’a appelé maman une fois… C’était choquant. Ensuite, je trouve que notre horaire n’était pas assez flexible : par exemple, on ne pouvait travailler que le matin. Et l’après-midi, nous n’avions rien à faire.
En fait, Project Abroad est une grosse boîte qui répartit des volontaires partout dans le monde et notamment en Jamaïque donc. Il n’y a aucune réflexion quant à l’éthique des projets, aux inconvénients économiques de notre présence… Le but est de faire de l’argent en vendant du « bonheur » aux volontaires et en leur proposant de faire la fête sur place sans trop réfléchir aux enjeux sociaux, politiques, culturels… du pays.
Malgré tout, j’ai beaucoup voyagé à travers toute la Jamaïque, j’ai rencontré plein de chouettes personnes (des volontaires comme moi, etc.), j’ai beaucoup fait la fête et j’ai de très drôles souvenirs.
24h après mon arrivée sur l’île j’étais déjà en maillot sur la plage ! Je n’étais donc pas trop à plaindre… Par contre ce qui a été un peu plus compliqué ça a été de me faire des amis parmi les volontaires déjà présents, car tout le monde à son groupe d’amis constitué. Mais il m’a suffi de me rapprocher des volontaires arrivés en même temps que moi et l’affaire était faite !
L’envie des locaux de montrer de l’amour aux touristes, cette espèce de philosophie « One love, one life, one people ». La Jamaïque aime tout le monde et c’est beau. C’est très agréable…. (mais parfois trompeur).
Le choc culturel n’a pas toujours été évident à vivre. Par exemple, j’ai vécu difficilement la relation avec les hommes locaux, j’ai ressenti à plusieurs reprises un espèce de racisme mêlé à du machisme…
beaucoup grandi pendant ce voyage (et celui en Irlande) et à mon retour, je ne me suis plus du tout trouvée en phase avec leurs centres d’intérêt, dans leurs conversations. Ce n’était pas évident, mais ça a été une très bonne décision. Le retour a été compliqué aussi car je suis rentrée pendant l’été (juillet/août) et je rentrais sans plus un sous en poche et sans pouvoir travailler comme étudiante. J’ai donc fait la femme au foyer pour ma mère (ménage, course, repassage…) dans un premier temps. Après 8 mois de voyages et d’aventure, c’était difficile…
Tout ça m’a appris à vivre calmement, « one love, one people », à ne plus jamais être à l’heure (car le temps en Jamaïque ça ne compte pas). J’ai découvert l’interculturalité et cela m’a donné envie d’améliorer ma société. Avec cela, j’avais trouvé ma voie.
« Chaque personne que nous rencontrons a une sagesse à transmettre »
J’étais étudiante en histoire, découvrir une autre culture en prenant part à la vie de tous les jours s’imposait. Prague pouvait m’apporter de nouvelles choses,
À 18 ans, j’ai fait le tour de l’Irlande, allant de ville en ville pour découvrir leur musique pleine d’entrain et d’énergie. J’ai rencontré des
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