Nous sommes partis durant 1 an et demi en Suisse Romande à la suite d’un engagement dans un cabinet de kinésithérapie tenu par deux belges. Nous y sommes toujours actuellement mais nous allons revenir définitivement en Belgique en décembre.
Nous avions obtenu un contrat de travail mais pas encore de logement. Or, pour avoir un logement, il nous fallait avoir un permis de séjour et afin de l’obtenir, il nous fallait une adresse en Suisse. Dès lors, il était presque impossible pour nous d’avoir accès à un logement en passant par les régies (agences). On a dû trouver un particulier qui nous a fait confiance. Grâce à lui, on a pu faire la demande de permis de séjour. Ensuite, tout s’est bien passé , il faut dire que nous avions des propriétaires super sympas.
Nous avons également dû souscrire à une assurance maladie, nous inscrire auprès de l’ambassade et faire la demande de reconnaissance de nos diplômes. Cela représente beaucoup de démarches administratives et nous sommes toujours dedans, mais cette fois pour notre retour en Belgique.
Le reste n’a été que du plaisir. En dehors du travail et des collègues, Antoine s’est inscrit dans un club de football et cela nous a permis de faire d’autres connaissances. Être entouré nous a permis de découvrir tellement de choses sur la région dans laquelle nous sommes !
On a découvert des paysages magnifiques partout autour de nous et avons fait des randonnées sympathiques, avec des points de vue magnifiques. Les gens sont très accueillants ici, ils nous ont tout de suite intégré et proposé un tas de choses à faire !
De plus, avec nos cartes bancaires, on a eu des accès gratuits à toute une liste de musées. Cela nous a permis de nous ouvrir plus à l’histoire et à la culture de la Suisse.
C’est l’élément qui nous a le plus marqué ! Les Suisses sont super à cheval sur la propreté. Par exemple : quand ils font une randonnée, ils emportent souvent avec eux un sac pour ramasser les déchets qu’ils trouvent.
C’était notre plus grosse appréhension ! On en parle souvent quand on pense à la Suisse et ça peut paraître impressionnant : les assurances, les taxes, l’immobilier… Pourtant, on préfère vous rassurer : c’est tout à fait faisable avec les salaires suisses, même si ça peut faire peur au départ.
Il y a beaucoup de démarches à réaliser et il est important de bien se renseigner avant son départ, notamment par le bouche à oreille, sur internet, en se rendant à la commune une fois sur place.
Ensuite, on conseille de s’inscrire à des activités de groupe dans la région comme des activités sportives et de suivre les réseaux sociaux de sa destination car les gens y partagent souvent les fêtes régionales, les marchés locaux, les activités qui se passent dans la région. Si avec tout ça, tu n’es toujours pas intégré, il existe des applications/sites/pages de rencontre pour les personnes étrangères qui souhaitent se faire un cercle d’amis. N’hésite pas à te présenter à tes voisins aussi !
Afin de ne pas avoir trop “le mal du pays”, nous restions en contact par message et faisions des visios régulièrement avec nos proches. Certains sont venus nous voir à plusieurs reprises et nous avons pu revenir chez nous plusieurs fois par an également (aux périodes de vacances, pour Noël…). Bon plan : en Suisse, il existe un site internet avec des réductions sur les activités – realdeals.
Notre expérience a été riche en émotions à tous niveaux. Ajoutons que c’était notre première aventure sous le même toit et qu’elle a été positive. Nous retirons également une certaine ouverture d’esprit envers la nature, que nous n’avions pas forcément avant. On pense d’ailleurs que l’on aura un rythme de vie différent en rentrant.
Avant de partir, j’ai participé à trois camps de préparation. Au début de l’échange, j’ai encore eu un camp en Belgique avec les autres étudiants
« Le plus beau voyage est de se prouver sa liberté »
À 17 ans, je suis partie à Nijni-Novgorod, en Russie, suivre une 5e année de secondaire.Je suis partie, car j’ai eu un sentiment incontrôlable de
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