Justinien, en PVT au Québec

« Ben coudon »

À propos de moi

Je m’appelle Justinien, j’ai 28 ans et je travaille dans le secteur de la construction et plus précisément dans le ferroviaire.

À propos de mon voyage

J’ai décidé de partir à 24 ans pour 8 mois au Québec, à Montréal, pour travailler. L’objectif était de profiter encore un peu en sortant des études et avant de se lancer pleinement dans la vie professionnelle.

En quelques mots

Je suis parti sous le « régime » PVT (Permis Vacances Travail) avec comme but de visiter un peu la contrée et surtout de travailler, afin de pouvoir être indépendant sur place. J’ai pu vivre un vrai hiver (avec des bons -25, -30, -35 °), voir des paysages de malade, être confronté à une culture totalement différente de la notre tout en n’étant pas déstabilisé par la langue (quoi que…).

Ville chaleureuse et "cosy"

J’ai adoré mes premières semaines sur place. C’était très cool ! Les gens sont très accueillants. Qui plus est, il y a énormément d’Européens et donc on n’est pas tant dépaysé que ça ! J’ai été surpris par la politesse et le savoir-vivre des gens (ils font la file pour prendre le bus, se tiennent tous du même côté dans les escalators pour laisser de l’espace aux personnes pressées qui ont besoin de doubler). Les Québécois, du moins ceux que j’ai pu croiser/rencontrer, sont d’une grande gentillesse. J’ai aussi beaucoup aimé le côté chaleureux de Montréal. C’est une ville de plusieurs millions d’habitants et pourtant ça reste « cosy ».

Petit conseil à Montréal : déguster une poutine de « La poule mouillée ».

Financement

J’ai financé mes billets d’avion, le coût des démarches administratives et les premiers mois de loyers sur place grâce à mes économies (job étudiant en amont). Sur place, le fait de partir en PVT permet d’avoir un salaire et donc de subvenir à ses besoins. Mais attention, la vie est chère au Canada !

Les difficultés une fois sur place

Pendant mon séjour, j’ai vécu deux « grandes » difficultés :

  1. Trouver du travail dans la construction en hiver : j’ai eu la merveilleuse idée de partir au mois d’octobre, donc au commencement de l’hiver… et en hiver et bien le génie civil est à l’arrêt… J’ai donc dû me « rabattre » sur des domaines totalement différents du mien tels que les secteurs du déménagement, de l’horeca, de l’agro-alimentaire (aka dans un abattoir)… Mais tout cela a rendu le voyage intéressant. On rencontre des gens, on créé des souvenirs, on apprend de nouvelles choses.
  2. le COVID : durant le mois de décembre 2021, le Québec étant plus stricte niveau COVID que la Belgique, on a eu droit à une fermeture des restaurants. Ce qui m’a fait un peu stressé étant donné que c’était le domaine dans lequel je travaillais à ce moment-là. Mais au Québec (et partout au Canada), il est assez simple de trouver du travail, dès lors que l’on montre sa motivation.

Conseils/bons plans

Selon moi, avant un départ à l’étranger, il faut bien vérifier les législations en vigueur. En effet, pour le PVT c’est une galère sans nom pour s’y retrouver… Entre les différences si l’on est Français, Belge ou Luxembourgeois, les démarches à faire, les assurances complémentaires à prendre… Le site internet pvtistes.net est bien utile pour dépatouiller tout ça !

Pour éviter le mal du pays, il faut profiter d’être dans une grande ville cosmopolite. En effet, si vous êtes à Montréal, il y a toujours des petits trucs qui peuvent vous rappeler votre chez-vous. Ça peut-être d’autres voyageurs de même nationalité, un café typique belge, une association… Il faut en profiter !

Le travail peut aussi aider à s’intégrer : en testant plusieurs jobs avec de « vrais » locaux.

Bref

Je n’ai retiré que du positif de cette expérience. Le principe de PVT m’a permis de voyager à moindre coût, de connaitre une culture totalement différente et de rencontrer moult gens, de tous horizons.

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