Clémence, 2e rhéto entre l’Australie et l’Allemagne
Je suis partie début juillet un peu après ma remise de diplôme pour Albury, NSW, une ville de 42 000 habitants mais méconnue de l’Australie.
Il y a deux ans, j’ai réalisé une année comme jeune fille au pair aux États-Unis, plus précisément dans la Bay Area près de San Francisco. Je voulais découvrir une nouvelle culture et surtout vivre aux USA.
Être au pair signifie que je vivais dans une famille américaine et que je m’occupais de leurs enfants. A côté de ça, j’avais un petit salaire qui me permettait de voyager ou de faire des activités autour de chez moi. J’ai rencontré beaucoup d’autres jeunes au pair, principalement français qui me sont maintenant très proches. J’ai fait beaucoup d’activités comme aller voir des matchs de foot universitaires, des matchs de NBA, des concerts, etc.
Je me suis tout de suite sentie très bien. J’ai eu l’impression d’être à ma place dès le début de mon aventure. Le changement n’a pas été difficile. Les californiens sont incroyablement avenants et gentils. Ils sont en général très ouverts d’esprit donc je me reconnaissais dans leur manière de penser. Pour être honnête, tout m’a plu. A part peut être la nourriture qui est moins bonne qu’en Europe, ça n’a jamais été un problème cependant. Les gens sont toujours prêts à t’aider s’ils en ont la possibilité. Pour cette raison, la Californie est un État dans lequel il est très agréable de vivre. J’ai d’ailleurs également été très surprise de me sentir plus en sécurité en tant que jeune femme aux USA qu’ici en Europe. J’ai voyagé dans 7 grandes villes en solo sans aucun problème et de manière générale je n’ai eu aucun problème durant toute mon année. Pourtant, on entend souvent dire le contraire.
J’ai vécu quelques moments difficiles avec les enfants et j’ai parfois voulu quitter le programme car je ne voulais pas embêter ma famille d’accueil et donc je préférais ne pas en parler, même si aujourd’hui je sais qu’il vaut toujours mieux communiquer.
J’ai également perdu un des mes cousins pendant mon année ici et ça a été très compliqué à vivre car pendant que toute ma famille se réunissait, moi j’étais à 10 000km et je me sentais coupable de ne pas pouvoir être avec eux. Pour surmonter tout ça, j’en ai parlé avec l’amie avec qui j’étais le plus proche aux USA et elle m’a aidé à me relever. J’en ai aussi un petit peu parlé avec mes parents.
« Dans la vie rien n’est impossible et quand on s’en donne les moyens, on peut tout faire »
Le retour n’est pas facile après avoir vécu un an si loin en étant indépendante. Le pays m’a vite beaucoup manqué et le plus difficile a été de ne plus avoir accès à certaines choses ici auxquelles j’avais accès là-bas : un exemple tout bête c’est le football américain. J’ai vraiment adoré et quand la saison a recommencé début septembre et que je me suis rendue compte que ça allait être compliqué de regarder à la télé ici en Belgique car j’avais besoin de plusieurs abonnements différents, j’avais presque envie de pleurer.
Mon conseil pour supporter le retour est de s’occuper au maximum pour ne pas avoir le temps de trop y penser et aussi d’en parler avec son entourage. Pour ma part, j’ai eu la chance de pouvoir retourner aux États-Unis tout le mois de juillet.
Avant le départ, il faut être sûr de soi dans le choix de la destination, de la durée et aussi du type de programme. J’ai rencontré des jeunes au pair qui étaient venus alors qu’ils n’en avaient pas vraiment envie et sont repartis assez vite donc c’est dommage.
Sur place, il ne faut jamais hésiter à poser des questions, à faire répéter les gens si on ne comprend pas. Ils seront de toute façon toujours là pour aider. Pour s’intégrer, il ne faut pas hésiter à envoyer des messages dès qu’il y a une nouvelle personne proche de chez soi, ça permet d’agrandir son groupe d’amis et de rencontrer des locaux ou d’autres expatriés.
Si vous avez envie de partir, faites-le ! C’est une expérience incroyable que vous n’oublierez jamais.
Je suis partie début juillet un peu après ma remise de diplôme pour Albury, NSW, une ville de 42 000 habitants mais méconnue de l’Australie.
Initialement, l’idée était de prendre une année de break entre les secondaires et l’unif, principalement pour apprendre l’anglais (pour m’en servir dans ma future vie
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