Charlotte au Togo
Je suis partie en « stage d’immersion » au Togo. Cela consistait en un travail sur une thématique (la planification familiale – la contraception) en partenariat avec
Je suis partie en Finlande, et plus particulièrement à Helsinki, pour suivre des cours dans le cadre de mes études supérieures.
J’avais envie et besoin de partir un peu loin de chez moi, j’avais besoin d’air, de rencontrer de nouvelles personnes, de voir comment ça se passait ailleurs et d’apprendre de nouvelles choses ! De plus j’avais envie d’améliorer mon anglais et pour moi l’immersion est vraiment une des meilleures solutions pour y arriver.
J’ai eu l’occasion de partir en Erasmus grâce à la haute école dans laquelle je fais mes études à Arlon. Le jour du départ, ça a été assez dur pour moi de quitter ma maman, car j’ai une relation très fusionnelle avec elle. Nous sommes très proches et nous n’avions jamais été séparées auparavant donc ça n’a pas été évident.
Après, quand je suis arrivée là-bas, on a eu un super accueil. On a été pris en charge dès notre arrivée à l’aéroport par des étudiants volontaires de l’école où j’allais aller. C’était vraiment top, car je ne me suis pas sentie perdue en arrivant. Ensuite, on a eu 3 jours d’intégration entre étudiants Erasmus pour apprendre à se connaître et à se découvrir. Puis, l’école a commencé. Au début, j’étais très très fatiguée du fait de devoir tout faire en anglais : parler, réfléchir, prendre note, écouter, comprendre… Donc je dormais énormément parce que ça me demandait beaucoup d’énergie. Au fil du temps, ça allait mieux, je devais moins chercher mes mots, ça venait plus facilement et du coup ça me prenait moins d’énergie, car j’y étais habituée.
J’ai rencontré de superbes personnes, notamment des filles des Pays-Bas. Je ne connaissais pas vraiment des personnes qui venaient de là-bas auparavant et j’ai vraiment été ravie de faire leur connaissance. C’était des filles très gentilles, très simples, respectueuses et toujours là pour moi et pour m’aider. Grâce à une organisation de mon école appelée « ESN » (Erasmus Student Network), j’ai pu participer à pas mal d’activités organisées par cette organisation, mais aussi à 2 magnifiques voyages ! C’est donc eux, principalement, qui se chargeaient d’organiser des activités, des soirées… et c’était vraiment sympa parce que ça me permettait de sortir, de me changer les idées et de pouvoir rencontrer d’autres personnes. Les 2 voyages auxquels j’ai participé étaient en Russie et en Laponie. C’était vraiment extraordinaire. En Russie, on a été à Saint-Pétersbourg, c’était vraiment une ville magnifique ! Et en Laponie, nous avons été à Kilpisjärvi, qui est une ville au nord de la Finlande et c’était aussi un voyage exceptionnel.
Ensuite, concernant mon logement, j’avais un appartement avec 5 autres filles. Ce n’était pas évident tous les jours en raison des différences culturelles. En effet, 2 filles venaient d’Allemagne, 1 d’Autriche et 2 du Mexique. Après, vivre en appartement et en communauté m’a appris à devoir me débrouiller seule, me faire à manger, partager les tâches ménagères, m’occuper de mon linge, aller faire mes courses, gérer mon budget, m’organiser seule pour tout. Mais aussi à m’auto-discipliner en ce qui concerne l’école ! Car ici j’ai tendance à m’y prendre à la dernière minute pour tout et j’ai beaucoup besoin qu’on soit derrière moi pour me dire de travailler. Alors que là-bas, sachant que j’étais seule et que personne ne serait derrière moi, j’ai appris à m’organiser dans mes études, à commencer à étudier, ou faire mes synthèses à l’avance et ne plus m’y prendre à la dernière minute.
Premièrement, le respect. Je trouve que les personnes là-bas sont très respectueuses et c’est quelque chose qui me manque ici. Vraiment j’ai eu beaucoup de mal en rentrant et j’ai toujours du mal avec cette notion de respect qui n’est pour moi, ici, pas aussi présente et évidente.
Ensuite, le système scolaire. Ils ont vraiment un système scolaire exemplaire et très différent de celui que je connaissais chez nous. En effet, là-bas, déjà c’est beaucoup plus basé sur la pratique. On nous enseigne une théorie, ensuite on nous donne un exercice pour l’appliquer. Gros point positif par rapport à chez nous ou c’est vraiment pauvre en pratique. Mais aussi, les professeurs sont plus compréhensifs, selon mon opinion. Quand on nous demandait un travail, ils ne regardaient pas que le résultat, ils regardaient aussi l’effort et la quantité de travail qu’on avait fourni pour réussir. Après on n’avait pas forcément le maximum des points lorsque le résultat n’était pas comme il fallait, mais on n’avait pas 0. Ils essaient de trouver le positif et de comprendre ce qu’on a voulu dire ou faire même si ce n’est pas forcément ce qu’ils attendaient. Je trouve que chez nous les professeurs ne cherchent pas forcément à comprendre, si ce n’est pas exactement ce qu’ils attendent, ils sont plus du genre à nous mettre en échec, de mon point de vue.
De plus, leur système de transport en commun est vraiment, selon moi, parfait. Il y a des trains, trams, bus tout le temps, on ne doit pas attendre des heures comme chez nous. Il y en a beaucoup et la nuit y compris. Moins souvent évidement et uniquement des bus, mais il y en a. Chez nous, à partir de 22h (maximum) c’est fini. Ils sont 95% du temps à l’heure, c’était vraiment rare qu’ils soient en retard ou supprimés. Et ce n’était pas trop cher, comparé à chez nous.
Enfin, la sécurité. Là-bas, je me sentais vraiment en sécurité, je rentrais de soirée à 4h du matin, seule (je n’étais pas la seule à descendre du train à mon arrêt, mais je ne connaissais pas forcément les autres personnes), et il ne m’est jamais rien arrivé. Même me faire siffler ou accoster lorsque je rentrais seule, ça ne m’est jamais arrivé et c’était vraiment très très très appréciable, car je pense qu’on devrait pouvoir faire ça par chez nous aussi et se sentir en sécurité également, ce qui n’est, pour ma part, pas le cas.
Il faut enlever ses chaussures automatiquement lorsqu’on rentre chez quelqu’un. Même lorsque j’ai été me faire tatouer, j’ai dû enlever mes chaussures à l’entrée, chose très inhabituelle pour moi. Aussi, le niveau d’anglais que les finlandais(es) avaient est vraiment exceptionnel, vous pouvez demander de l’aide aux personnes en anglais, presque tout le monde saura vous aider, en anglais. J’étais vraiment surprise du bon niveau qu’ils avaient, même à travers les générations.
Au début ça allait, vraiment j’étais fort occupée, je n’avais pas le temps de m’ennuyer, j’étais tout le temps en route et je ne ressentais pas le manque de chez moi ni le manque de ma famille. C’est plutôt après 2 gros mois, donc mi-octobre, avant mes premiers examens, quand ma copine d’Erasmus a eu plus de travail que moi pour l’école et du coup que j’étais plus seule et moins occupée, que j’ai commencé à cogiter, à réfléchir au fait que j’étais loin, seule et là j’ai eu un gros coup dur.
Tout préparer au niveau administratif, se renseigner s’il faut des documents particuliers avant de partir, ou si la monnaie est différente pour éviter le stress inutile là-bas. Penser à photocopier les papiers, au cas où. S’y prendre à l’avance pour tout bien préparer. Aussi, du fait que je suis partie avec mon école, j’ai été aidée pour préparer ma mobilité et pour trouver mon appartement.
Cette expérience m’a fait énormément grandir et réfléchir sur beaucoup de choses. Si c’était à refaire, je le referais, sans hésitation. Ça reste la plus belle expérience de ma vie et je conseille à toutes les personnes qui ont l’occasion de réaliser un Erasmus, de le faire. Au début, ça fait peur, on se dit qu’on va être seul(e), dans un pays qu’on ne connaît pas, avec des gens qu’on ne connaît pas et dans une langue qu’on ne maîtrise peut-être pas à 100%, mais il faut se dire que tous ceux qui partent sont dans le même cas. Donc oui on part seul(e), mais on ne le reste pas longtemps. Il faut vaincre sa peur et sauter le pas parce que ça vaut vraiment le coup !
Je suis partie en « stage d’immersion » au Togo. Cela consistait en un travail sur une thématique (la planification familiale – la contraception) en partenariat avec
Après avoir obtenu mon bachelier en Ressources Humaines en Belgique, je souhaitais faire un master dans le même domaine, ce qui m’a été déconseillé par
Avant de partir, j’ai participé à trois camps de préparation. Au début de l’échange, j’ai encore eu un camp en Belgique avec les autres étudiants
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