Clothilde, volontaire au Paraguay

« L’expérience d’une vie »

À propos de moi

Je m’appelle Clothilde Hesbois, j’ai 25 ans et suis actuellement informatrice jeunesse au centre Infor Jeunes d’Arlon.

À propos de mon voyage

Je suis partie il y a quelques années faire du volontariat à Ciudad del Este, au Paraguay. J’avais besoin de changer d’air, de connaître autre chose, de temps pour décider de mes études et j’avais envie de venir en aide aux enfants d’ailleurs.

En quelques mots

Je suis partie pour un an après l’école secondaire pour faire du volontariat. Je voulais apprendre l’espagnol, aller en Amérique Latine et surtout découvrir un pays dont on ne parlait pas beaucoup. J’ai travaillé avec des enfants dans 4 lieux différents : une école spécialisée, un centre d’accueil aux enfants des rues, une cantine scolaire et dans une famille nécessitant de l’aide pour les devoirs de leurs 14 enfants adoptifs (tous atteints du VIH).

Toutes ces expériences ont été extraordinaires mais si je pouvais n’en retenir qu’une, ce serait la dernière. Je me suis intégrée dans cette famille comme si c’était la mienne alors que je n’y passais que quelques heures par jour, j’ai créer des relations fortes avec chacun d’entre eux et encore aujourd’hui nous nous écrivons pour les grandes occasions. Ils sont d’ailleurs venu me voir en Belgique et moi je suis retournée 3 fois au Paraguay depuis.

En ce qui concerne les rencontres, j’ai pu croiser des personnes du monde entier (autres étudiants d’échanges, autochtones, voyageurs, etc.) et ça a été très riche en découverte ! Pour les activités, j’ai profité d’être en Amérique Latine pour voyager dans les pays alentours mais aussi et surtout au Paraguay. J’avais pour objectif de connaître le pays en entier, de visiter le plus de villes/régions/coins et c’est plutôt réussi ! J’ai aussi été à un mariage, à des quinzième anniversaires (car au Paraguay, on considère qu’une fille de 15 ans devient une femme et on lui organise donc un anniversaire aussi grandiose qu’un mariage), à des concerts, etc. J’ai dit oui à tout ce qu’on me proposait (ou presque) et ça a été la meilleure chose à faire. Quand on voyage comme ça, il faut accepter de faire des chose que l’on n’a pas l’habitude de faire, et c’est ce qui peut nous arriver de mieux.

Un pays aux nombreux atouts

J’ai adoré la cuisine paraguayenne, la nature et les grands espaces, la faune et la flore mais aussi et surtout la population. On dit du Paraguay que c’est un des pays les plus heureux du monde et ça se ressent, les paraguayens sont très chaleureux et accueillants et il est très facile de se faire des amis.

« Ce sont ceux qui ont le moins qui te donnent le plus » cette phrase prend tout son sens au Paraguay.

Sentiment d'insécurité

C’est un pays assez dangereux et il y a beaucoup de règles à respecter : ne pas se balader seul(e) en rue, ne pas utiliser d’objets « de luxe » à l’extérieur (même porter une montre n’est pas conseillé), ne pas faire de stop, etc. Une fois qu’on connaît les codes, il suffit juste de les respecter, mais il faut quand même toujours garder à l’esprit qu’il y a des choses que l’on ne peut pas faire comme en Europe, au risque de mettre sa vie en danger.

Le retour = période de retour à zéro

Le retour a été très difficile pour moi, je n’étais pas prête à affronter une si dure épreuve, je me suis sentie très seule (car personne ne comprend vraiment ce que l’on a vécu et construit pendant un an). Il faut réapprendre les codes européens, recréer des relations, ne pas trop parler de notre expérience pour ne pas fatiguer ses proches, etc. C’est une période de retour à zéro.

Bons plans à partager

  • Pour les voyages en bus au sein du pays, prendre les compagnies plus coûteuses car elles sont plus sécuritaires ;

  • Participer à TECHO : week-end de construction de maisons pour les personnes qui vivent en grande précarité ;

  • Éviter de passer trop de temps avec les étudiants d’échange et s’investir dans les relations avec les locaux ;

  • Dire oui à tout ce que l’on vous propose et lâcher son téléphone ;

  • Faire son maximum pour apprendre la langue officielle (ne pas toujours passer par l’anglais car ça peut freiner les locaux).

Bref

Même si l’envie de partir à juste traverser votre esprit, il faut y aller, ce sera la meilleure expérience de votre vie !

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