Clémence, en randonnée au chemin de Compostelle

« Buen Camino ! »

À propos de moi

Je suis Clémence, j’ai 23 ans et je suis psychologue clinicienne. J’ai toujours adoré voyager pour apprendre, m’émerveiller, revenir à l’essentiel et faire le point. Au fur et à mesure de mes expériences, j’avais envie de gagner en autonomie, de me challenger et de mettre ma santé au centre de mes priorités. Ces temps précieux de réflexion me permettent de réévaluer les directions à prendre pour vivre une vie à plein potentiel.

À propos de mon voyage

Je suis partie 2 semaines à l’âge de 21 ans pour randonner sur le chemin de Compostelle, à Camino Frances, en Espagne. Je souhaitais me déconnecter totalement !

En quelques mots

Le chemin de Compostelle est une expérience à part entière qui permet de se confronter à la solitude mais aussi aux rencontres bienveillantes, de se challenger physiquement, de revenir à l’essentiel et aux besoins fondamentaux : marcher, manger et dormir, de s’émerveiller de la nature et des levers de soleil, de profiter du calme, de pleurer parce qu’on en a marre et de fierté en même temps, d’avancer un pas après l’autre en portant sur son dos le strict minimum. C’est une véritable leçon de vie dont je me souviendrai toujours.

La vie de pèlerin

C’est se lever à 5-6h du matin pour profiter de la fraîcheur du matin, des levers de soleil et du calme. Chacun marche à son rythme, on fait de belles rencontres sur le chemin où on confie son intimité à des inconnus. C’est l’expérience thérapeutique de Compostelle, un temps d’introspection et de partage. Merci à Nelly, Antoine, Jean, Michèle,… pour leur confiance et leurs expériences de vie qui m’ont beaucoup inspirées. On se quitte en pensant ne jamais se revoir et la magie du chemin fait qu’on se retrouve en auberge plus tard, parfois une semaine après, et parfois même plusieurs mois après à Maastricht. Sacré destin. En auberge, c’est la vie en dortoirs et en communauté, des repas conviviaux, des temps de repos,… et c’est reparti le lendemain !

Prendre ses marques

Les premiers jours étaient difficiles (solitude, souffrance physique, chaleur,…) mais les pèlerins m’ont très vite rassurée sur le fait que c’était normal, que je devais prendre mes marques, profiter du temps qui passe et me recentrer sur moi. Il faut se laisser le temps et bien s’entourer. J’appelais d’ailleurs régulièrement mes proches.

S’acclimater au sac à dos n’a pas été facile pour moi. J’ai ressenti des douleurs très fortes sur mes hanches, au point d’être complètement bleue. Je me suis donc laissée le temps et j’ai opté pour l’option du transport de mon sac à dos (l’auberge s’occupait de le déposer à l’auberge du lendemain) afin que je puisse voyager plus léger, me concentrer sur la marche et davantage profiter. Une fois que je me suis acclimatée à l’effort physique, j’ai reporté mon sac à dos. Au début, le temps de marche semble aussi très long mais c’est au final la plus grande richesse du voyage.

Des pistes pour s'intégrer

Il ne faut pas hésiter à aller vers les autres, il faut oser parler (on ne reverra probablement jamais les personnes qu’on rencontre, donc autant foncer !), se créer des opportunités et apprendre à se raconter.

Le retour en Belgique

A mon retour, j’étais heureuse de cette expérience qui m’a changée, fière de moi, et heureuse de retrouver mes proches même si j’ai dû me déshabituer du rythme de vie de Compostelle et de la grande liberté qu’offre le chemin. J’ai poursuivi des expériences de voyage dans cet état d’esprit et j’en suis très reconnaissante, ça a grandement participé à mon épanouissement actuel.

Bref

J’ai appris tellement de choses ! Je me suis moi-même surprise car je ne pensais pas tenir le coup, j’ai appris à me faire confiance, à m’aimer, à me rendre compte qu’on a besoin de peu pour se sentir bien. Je suis revenue pleine de beaux souvenirs, de rencontres touchantes, d’apprentissages relationnels. Ce voyage m’a permis de me remettre en question personnellement, de comprendre l’importance d’une activité physique quotidienne, et m’a surtout donné l’envie d’explorer le monde entier.

Le chemin de Compostelle n’est pas trop coûteux, alors foncez !

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