Baptiste, en randonnée au GR20

« Si tu décides de le faire, sache que tu vas souffrir, suer et douter, mais surtout ne lâche rien, car la satisfaction et la fierté de l’avoir fait n’a pas de prix »

À propos de moi

Je m’appelle Baptiste, j’ai 26 ans. Je suis diplômé d’un bachelier en infographie, mais je travaille actuellement dans la poêlerie : j’installe des poêles à bois et à pellets, ce qui n’a strictement rien à voir avec mes études.

À propos de mon voyage

Je suis parti 2 semaines en Corse pour faire le GR20 : une randonnée réputée comme étant la plus difficile d’Europe, voire l’une des plus dures du monde. J’étais accompagné de 3 amis (nous étions un groupe de 4 gars). Sur place, j’ai randonné, rencontré d’autres randonneurs, et vécu une aventure physique intense, en semi-autonomie.

En quelques mots

10 jours. 200 km de marche. 13 500m de montée et pareil de descente. On en a bavé les 5 premiers jours, mais les 5 derniers aussi. Et quelle satisfaction et quelle fierté lorsqu’on arrive à la fin.

Un défi physique et mental

Avec mes amis, nous avons voulu boucler le GR20 en 10 jours, alors qu’il est normalement prévu pour 16 jours. Nous avons donc doublé certaines étapes et opté pour une semi-autonomie : manger en refuge quand c’était possible et dormir sous tente. On s’était entrainés, on avait investi dans du matériel, mais les premiers jours ont été très durs, physiquement et mentalement. Malgré tout, on a tenu bon, notamment grâce au soutien de nos proches et à notre cohésion de groupe.

Partages en chemin

Pendant la randonnée, on a croisé plein d’autres marcheurs, tous avec des objectifs différents : certains voulaient le faire en 5 jours, d’autres en 16. Les échanges en refuge ont été riches. On avait aussi créé un compte Instagram et Facebook pour partager notre expérience : @les_4_copaings_au_gr20.

Une claque inattendue

Malgré l’entrainement, on ne s’attendait pas à un tel niveau de difficulté. Ce n’était pas juste de la rando en montagne : par moment, on avait l’impression de faire de l’escalade ou du parkour. Il y a eu beaucoup de doutes sur notre capacité à finir, mais on a tenu grâce au mental et à la force du groupe.

Conseils/bons plans

Avant de se lancer dans un projet pareil, il faut :

  • Bien s’entrainer avant.

  • Se renseigner sur le matériel et les étapes.

  • Investir dans de très bonnes chaussures : elles doivent être confortables et esthétiques puisqu’on a les yeux dessus environ 75 % du temps !

  • Mettre le prix dans du bon matériel : ça augmente le confort et les chances de réussite.

  • Pour éviter le mal du pays, le meilleur conseil est de boire une bière à chaque refuge.

  • Ne pas hésiter à discuter avec les gardiens de refuge et les autres randonneurs.

Bref

Ce voyage m’a fait prendre conscience que l’être humain est minuscule face à la nature, et qu’il faut parfois se dépasser et sortir de sa zone de confort pour accéder à des choses extraordinaires.

À notre retour, on a ressenti une immense satisfaction de l’avoir fait. Beaucoup de personnes qui avaient suivi notre parcours nous ont félicités, posé des questions, et dit que ça leur avait donné envie de tenter l’aventure à leur tour. Cette reconnaissance a vraiment renforcé notre sentiment d’avoir accompli quelque chose de marquant.

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