Archibald à la découverte de l’Inde

Expect the unexpected : attends-toi à l’imprévisible

À propos de moi

Je m’appelle Archibald, j’ai 24 ans, je travaille au Luxembourg dans une entreprise qui fait le lien entre le numérique et l’éducation au Luxembourg et en Belgique.

À propos de mon voyage

Après ma rhéto, je suis parti faire du volontariat en Inde, à Indore dans le Madhya Pradesh.

En quelques mots

Mon projet de volontariat était de donner cours à des jeunes dans une école. Les premiers jours étaient très durs. Il faisait très chaud (plein été en Inde) et j’étais très fatigué avec le décalage horaire. J’ai dû m’adapter rapidement à la vie là-bas : manger très piquant, supporter beaucoup de poussières, parler dans une autre langue tout le temps, et surtout essayer de comprendre ce qu’ils me disaient !

Au début, tout m’a surpris : les vaches au milieu de la rue, les vendeurs de légumes avec leurs chariots, les maisons riches entourées de remparts, l’école où j’ai donné cours, l’uniforme des élèves, le fait qu’ils avaient des « maisons » comme dans Harry Potter, etc. Mais je crois que ce qui m’a le plus surpris, c’est la place de la femme dans la société. Avant de partir, j’avais en tête des préjugés comme quoi les femmes n’avaient aucun pouvoir, que c’étaient des citoyennes de second rang, etc. Mais une fois sur place, je me suis rendu compte que ce n’est pas du tout le cas. La société est vraiment différente, et chacun à un « rôle » précis à jouer, selon son âge, son genre, sa caste, etc. Les femmes ont du pouvoir dans certains endroits où les hommes n’en ont pas du tout et inversement. Aussi, la manière de communiquer, la notion de respect, la notion de vie privée, etc. sont très différentes d’ici ! Mais ce n’est ni mieux, ni moins bien, juste différent :).

Il y a plein de choses que j’ai aimées là-bas, mais je crois que ce que j’ai préféré, c’est la nourriture ! Pour moi, la nourriture indienne est la meilleure du monde ! Il y a tellement plus de saveurs, de richesses, de variété ! Après la période d’acclimatation au piquant (quelques semaines), je pouvais manger la même chose que n’importe quel indien. Mon plat préféré c’est le butter chicken, du poulet dans une sauce tomate avec plein d’épices :).

Comment gérer le mal du pays ?

S’occuper ! Faire des activités avec les gens avec qui on est réellement, passer moins de temps sur les réseaux sociaux et se plonger à fond là où on est physiquement !

Les difficultés que j’ai rencontrées

La communication a été un vrai défi pour moi. J’ai l’habitude de dire ce que je pense et de penser ce que je dis. Or, ça ne se passe pas du tout comme ça en Inde, ou en Asie en général. Là-bas, il faut faire attention à ce que l’on dit, pour éviter de blesser les gens. Lorsqu’on a un problème, on ne va pas en discuter directement avec la personne concernée, mais on va essayer de faire passer un message, soit par notre langage non verbal, soit via d’autres personnes. C’est assez déroutant au début, il faut faire vraiment attention aux autres, à tout plein de détails sur comment ils parlent, comment ils se tiennent, il faut « lire entre les lignes ». Cette manière de faire permet d’éviter que les gens ne soient blessés, je trouve que cela montre qu’il y a un sens de la communauté très important chez eux, et que tout le monde est important, et que tout le monde doit prendre soin de chacun.

Mon retour en Belgique et aux études

Il s’est assez bien passé, je n’ai pas eu de problèmes particuliers avec ma famille, ou quoi que ce soit. J’ai fait des études scientifiques après mon échange, après ne plus avoir fait de math pendant 1 an, et j’ai réussi ma première année sans souci ! C’était un point qui me stressait avant de partir, de savoir si je pourrais recommencer des études après mon échange. Je pense que, parce que j’étais plus sûr de mon choix d’étude, j’étais plus motivé à réussir, ce qui m’a aidé pour étudier correctement mes études. Je pense également qu’avoir plus confiance en moi après mon échange m’a permis de savoir ce que je voulais.

Un conseil ?

Garder un esprit ouvert et se dire qu’on est là pour apprendre. S’ouvrir aux autres, faire le premier pas, il faut faire le premier effort pour trouver ses amis.

Bref

Cette expérience m’a permis d’avoir plus de confiance en moi, plus d’autonomie et de débrouillardise, plus de respect envers tous les humains et aussi les animaux. Je me connais beaucoup mieux, je connais mes besoins pour être heureux et les conditions dans lesquelles je ne le suis pas. J’ai appris à communiquer avec des personnes qui viennent d’une culture différente de la mienne et à avoir un esprit un peu plus ouvert.

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