Anaël, en master à Montréal

À propos de moi

Je m’appelle Anaël, j’ai 24 ans, cela fait 2 ans que je suis à Montréal, au Canada et je suis sur le point d’y terminer mon master. J’ai étudié les ressources humaines et je travaille actuellement dans ce domaine.

À propos de mon voyage

Après avoir obtenu mon bachelier en Ressources Humaines en Belgique, je souhaitais faire un master dans le même domaine, ce qui m’a été déconseillé par mes professeurs. Pour eux, cela allait être trop répétitif pour moi. Malheureusement, je n’ai pas trouvé un autre master qui me plaisait et j’étais sûre de vouloir rester dans mon domaine alors j’ai regardé ce qu’il y avait à l’étranger. J’ai trouvé un master très intéressant à l’Université de Montréal, avec un grand choix de cours et une autre vision des cours et du monde du travail, ce qui représentait un plus dans mon parcours en RH. C’était aussi un département de très bonne qualité, reconnu.

En quelques mots

Je suis arrivée à Montréal en août 2021, les frontières venaient de rouvrir aux étudiants. Il n’y avait donc pas toutes les activités et les sorties organisées de base par l’Université en raison du contexte pandémique. Malgré ça, j’ai tout de même pu rencontrer beaucoup de monde dans la même situation que moi, et il était simple de se retrouver pour profiter de la ville. Nous étions arrivés seuls dans ce pays et on était tous là pour découvrir !

Il y a énormément de choses à faire à Montréal, chaque saison a ses spécificités et ce que j’apprécie beaucoup ici est le fait que tout le monde aime profiter de son temps libre pour faire des activités, des balades, aller boire un café, aller manger un bout, etc. En été, on se pose dans des parcs, on fait du canoë et du camping, en automne on se pose dans des cafés, on fait des randonnées pour voir les magnifiques couleurs du paysage, en hiver on fait de la raquette et du patin, au printemps on se balade à vélo et on fait des piques-niques. J’ai aussi eu l’occasion de visiter le pays plus largement, j’ai pu passer Noël à Québec et visiter d’autres endroits de cette belle province, je me suis aussi rendue en Ontario pour visiter Ottawa et Toronto ainsi que les chutes du Niagara. J’ai pu également faire un roadtrip dans les parcs nationaux et l’ouest Canadien, en passant par Vancouver et son île. En 1 an, j’ai pu découvrir beaucoup de ce magnifique pays, j’ai pu trouver un super équilibre entre école et voyages. J’ai également eu l’occasion de me rendre aux États-Unis depuis Montréal, à New-York pour le nouvel an et Chicago durant le printemps, facilement accessible en bus pour le premier et en avion pour le deuxième. Étudier à l’étranger c’est aussi en profiter pour voyager dans le pays et ses alentours.

J’aime pouvoir profiter des petites choses (et des grandes) qu’a Montréal (et le Canada) à offrir. J’ai pu découvrir la culture canadienne, que ce soit la nourriture ou le mode de vie des canadiens avec les différentes activités de loisir disponibles. Toutes les personnes que j’ai rencontré étaient dans la même optique, profiter et grandir.

Une fois sur place

C’était la grande découverte, je me baladais beaucoup pour voir un maximum de choses et m’imprégner de mon environnement. J’ai rencontré directement des personnes qui venaient d’arriver et nous avons prévu des sorties, j’ai également participé à la semaine d’intégration de mon école. Je suis contente d’être arrivée 3 semaines avant le début des cours pour avoir le temps de m’installer et de me familiariser avec mon nouvel environnement. Il y avait beaucoup à faire et à découvrir !

Après quelques temps ici, je me rends compte que ce que j’apprécie le plus c’est l’ambiance, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de personnes dans la même optique que moi. Je n’ai rencontré que des étudiants ou des jeunes travailleurs, en quête d’aventures et d’expériences. On se sent bien à Montréal car on a la place pour profiter et se développer. J’ai beaucoup plus ressenti le fait de vivre dans le moment présent, ce qui m’a fait beaucoup de bien. Au niveau scolaire, les étudiants ont une très grande autonomie. Ça peut être un vrai challenge au début mais finalement ça s’avère très enrichissant. On apprend à prendre son apprentissage en main. L’approche est différente, on n’étudie pas des leçons mais on fait beaucoup de lectures et de rédactions. J’ai beaucoup aimé le fait de choisir mes cours, j’ai pu m’orienter vers ce qui m’intéressait le plus par rapport à mes aspirations professionnelles.

Quelques difficultés

J’ai du apprendre à revoir mes habitudes et m’ajuster. Notamment en ce qui concerne la nourriture. Les prix sont élevés et la qualité est moins bonne que ce que je connais. Cela m’a demandé de grands changements dans mes habitudes alimentaires.

L’hiver est une période difficile. Le temps est long et c’est un peu déprimant, mais je dois nuancer avec le fait que le contexte pandémique nous avait imposé un confinement en janvier et nous limitait encore beaucoup par la suite. Parfois on peut se sentir un peu seul, rester connecté avec ses proches virtuellement aide beaucoup.

A mon arrivée, j’ai également eu des problèmes de logement. Heureusement, il existe beaucoup de ressources officielles qui peuvent nous aider comme les conseillers à l’école ou le tribunal du logement. Mais aussi des ressources non officielles comme les nombreux groupes Facebook où l’on retrouve une très grande entraide entre les personnes s’expatriant à Montréal.

Le retour à la maison

Au début, j’étais super contente de retrouver mes proches et un contexte culturel familier. J’étais également très impatiente de me lancer dans autre chose. Je pense que le plus important pour ne pas retomber trop vite de son petit nuage est de rester occupé. Quelques mois plus tard, le Canada me manquait beaucoup et j’ai donc décidé d’y retourner.

Des conseils et bons plans ?

  • Discuter avec quelqu’un ayant vécu la même expérience. Personnellement, cela m’a énormément aidé dans les démarches à suivre et à préparer mon arrivée sur place.
  • Participer aux séances d’information proposées par son école, s’il s’agit d’un séjour à l’étranger dans le cadre de ses études. Il existe toujours des bureaux destinés aux étudiants internationaux qui sont disponibles pour donner toutes sortes de conseils.
  • Pour éviter le mal du pays, il est important de prendre l’air, se balader, s’occuper.
  • Pour s’intégrer plus facilement, je conseille de vivre en colocation avec d’autres personnes ayant le même profil, participer à la semaine (ou activités) d’intégration de son école, trouver un job étudiant, rejoindre des groupes Facebook de type « Les Belges/Français à Montréal » qui peuvent proposer des activités, etc.

Bref

Il existe énormément d’opportunités pour apprendre, évoluer et découvrir. Cette expérience m’a permis de me développer professionnellement et personnellement et elle me pousse également à continuer dans ce chemin.

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