Lisa en 2e rhéto en Allemagne

« Enrichissant »

À propos de moi

Je m’appelle Lisa, j’ai 19 ans et j’étudie l’anglais et l’allemand à l’UCL.

À propos de mon voyage

À la fin de mes secondaires, je suis partie faire une 2e rhéto en Allemagne.

En quelques mots

J’avais envie d’apprendre l’allemand et de découvrir un peu une autre culture avant de me lancer dans mes études supérieures. Je suis alors partie en Allemagne en août 2018 et je suis revenue en Belgique au début du mois de juillet de l’année suivante. Après quelques jours de séminaire avec les étudiants d’échange de partout dans le monde, j’ai rencontré ma famille d’accueil et on s’est tout de suite bien entendu. J’avais une sœur d’accueil de 13 ans, et malgré la différence d’âge, on s’entendait très bien. Ensuite, je suis allée à l’école, j’ai commencé à avoir une routine… Je faisais partie d’une chorale avec ma sœur d’accueil et j’ai également adoré cette expérience puisque je n’avais jamais fait de chant avant cela. Au final, l’année est passée très très vite, et j’ai tellement aimé qu’après le séminaire de fin, le yes, je suis restée encore 3 semaines de plus dans ma famille d’accueil.

Se préparer aux difficultés

Les séminaires proposés par mon organisme d’envoi ont été une aide précieuse pour préparer mon séjour. Mais je pense qu’il faut surtout être prêt au négatif. Je ne l’étais pas et je suis tombée de haut quand je me suis retrouvée seule à l’école, parce que je m’attendais vraiment à trouver des amis en quelques semaines et ce ne fut pas le cas.

Ce qui m’a surpris

L’Allemagne c’est un de nos pays voisins et on pourrait s’attendre à ce qu’il n’y ait aucune différence avec la Belgique. Pourtant, il y a quelques petites choses différentes auxquelles je ne m’attendais pas : chez nous on se fait la bise pour se dire bonjour le matin, et là-bas on se fait un câlin. Une autre chose un peu bête que j’ai remarquée, c’est que tout le monde boit de l’eau pétillante.

Se faire des amis, tout un défi !

Ma plus grosse difficulté a été de me faire des amis à l’école. J’étais très seule au début, et contrairement ce que je pensais, les élèves là-bas ne s’intéressaient pas vraiment à moi, même si j’étais une étudiante d’échange. Surtout, je parlais mal allemand au début, donc même quand je passais du temps avec un groupe qui m’acceptait, je n’arrivais pas à m’intégrer dans la conversation et je pense que les autres devaient croire que j’étais très timide et que je ne voulais pas leur parler. Pourtant c’était le cas, je voulais pouvoir discuter avec eux ! Je les entendais parfois organiser des soirées ou des sorties et un jour j’ai osé demander si je pouvais venir avec, ce que je n’aurais jamais fait en Belgique. Mais même après cela, j’étais encore souvent seule, la sortie se passait bien, mais une fois de retour à l’école les autres ne me parlaient pas plus qu’avant. Il a fallu que j’attende environ le mois de février et que je m’invite à des occasions encore quelques fois pour que je commence à me faire de vrais amis et qu’enfin ils m’invitent spontanément. C’était long et difficile, parfois quand j’étais seule à la pause de midi, je voulais vraiment rentrer en Belgique, mais je suis contente d’avoir dépassé ma timidité et au final, je me suis fait de bons amis.

Comment gérer le mal du pays ?

Surtout ne pas appeler trop sa famille et ses amis, ça ne fait qu’empirer les choses. Les appels vidéo sont traîtres, parce qu’on voit la personne, mais ce n’est pas la même chose qu’en vrai. Le mieux c’est de ne pas rester seul et d’en parler à sa famille d’accueil.

Bref

J’ai beaucoup appris sur moi-même et sur mes ambitions futures. J’ai beaucoup grandi et je suis devenue plus autonome. Quand on se retrouve seule dans une gare allemande et qu’on est perdu, il faut bien se débrouiller comme on peut et oser parler même si on n’y arrive pas très bien.

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