Solène, en Erasmus au Canada

« Peu importe la destination, ce qui compte, c’est ce que tu y vis »

À propos de moi

Je m’appelle Solène, j’ai 21 ans et je suis en dernière année d’assistante sociale à Liège.

À propos de mon voyage

Je suis partie un semestre pour terminer mon bac au Canada, à Moncton dans le Nouveau-Brunswick. C’est une ville bilingue anglais-français ce qui a facilité l’adaptation et la communication.

En quelques mots

Pendant ces 4 mois, j’ai vécu chez l’habitante, Ginette une dame incroyable de 72 ans. Elle m’a permis de découvrir la ville avec ses yeux, de rencontrer ses amies et de me sentir comme à la maison très rapidement. Les rumeurs à propos de la convivialité des Canadiens sont bien réelles. Dès mon arrivée, j’ai été accueillie à bras ouverts par les professeurs, le réseau de ma nouvelle colocataire et par toutes les personnes que j’ai rencontré.

Je suis passée de la Haute École en Belgique à l’Université au Canada et j’étais un peu inquiète de ne pas être au niveau… Finalement, tout s’est bien passé, les profs se sont montrés très disponibles et compréhensifs. Le système canadien nous donne beaucoup plus l’occasion de choisir nos options, ce qui permet d’être réellement intéressé par ce que l’on apprend. C’était une Université francophone, j’ai donc rencontré essentiellement des Belges, Français et Canadiens.

J’ai fait énormément de rencontres, certaines ont mené vers une amitié durable tandis que d’autres resteront de bons souvenirs qui appartiennent à la plus belle expérience humaine de ma vie. Lors d’un échange aussi court, tout se passe très vite. A peine deux semaines après la rentrée scolaire, nous partions au ski, peu de temps après nous faisions du chiens de traîneaux, puis de la pêche. Nous avons également été voir des cabanes à sucre, visité Québec et New-York, et nous avons terminé par un trek/tour en Gaspésie en passant quelques jours chez d’autres nouvelles connaissances. J’ai l’impression que tout n’a duré que 2 semaines mais d’un autre côté c’est comme si je connaissais ces personnes depuis toujours. Se retrouver avec des inconnus avec qui tu partages autant de points communs est vraiment un des meilleurs sentiments !

Les différences entre la Belgique et le Canada

Bien que le Canada soit pas mal influencé par l’Europe, il y a quelques différences. Déjà à titre d’information, il y a moins d’un million d’habitants dans cette province alors qu’elle est beaucoup plus grande que la Belgique, ce qui montre que tout est espacé. D’ailleurs, même en plein centre-ville tout est loin, on est presque obligé de posséder une voiture si on veut habiter ici. Ensuite, bien sûr, l’accent bien connu des canadiens peu sembler être un défi au début car la tournure des phrases et la prononciation sont totalement différentes de ce qu’on a l’habitude d’entendre mais au final c’est plus charmant qu’autre chose.

Les soirées sont aussi différentes car les bars ferment à 2h du matin et sont très chers, ce qui fait que généralement les sorties se font plutôt dans des maisons. Il n’y a pas beaucoup de soirées étudiantes comme chez nous, ils sortent moins et accordent plus d’importance à leurs cours.

Ensuite, il y a la météo. Je suis partie du mois de décembre au mois de mai ce qui m’a fait vivre 4 tempêtes de neige dont une où nous étions sur la route et c’est quand même assez impressionnant. Nous avons aussi eu jusqu’à moins 30 degrés et c’est sûr qu’on n’est pas habitués à ça mais écharpe + bonnet et le tour est joué ! En plus, ça offre de très beaux paysages.

Le retour à la maison

Le seul point noir au tableau était seulement l’idée de rentrer et de perdre tout ce que j’avais créé au Canada. Car même si on sait qu’on a les réseaux sociaux et que c’est plus facile de garder contact qu’avant, cette vie qui a duré 4 mois ne reviendra jamais. De plus, le retour marque aussi la fin d’un projet. Le point positif c’est que on peut en trouver d’autres et vivre de nouvelles choses.

Financement

Je suis partie avec pas mal d’argent de côté et heureusement parce que ça fond comme neige au soleil.

Conseils/bons plans

Je conseille de ne pas perdre une seconde et de foncer car le temps passe vite et de faire des choses qu’on n’a pas l’habitude de faire (au moins essayer). Aller vers les autres, se renseigner auprès des locaux le plus possible avant un voyage, poser des questions, et aussi tenir une sorte de carnet de bord/journal intime où y écrire un peu ce qu’on fait chaque jour, c’est important. Il est important de garder contact avec ses proches, mais sans oublier de s’immerger pleinement dans sa nouvelle vie.

Bref

Si je devais résumer cette expérience en un mot, ce serait « inoubliable ». Ces quatre mois au Canada ont été bien plus qu’un simple échange. J’ai grandi, j’ai appris, j’ai beaucoup ri, parfois douté, mais surtout, j’ai vécu intensément chaque moment.

Partir à l’étranger, c’est se découvrir soi-même. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, de créer des souvenirs que je garderai toute ma vie, et de me sentir chez moi à des milliers de kilomètres de la Belgique.

Alors si tu hésites encore, n’attends plus. Peu importe la destination, ce qui compte, c’est ce que tu y vis. C’est le genre d’expérience qui reste ancrée en toi, comme une boussole qui te rappelle que tu es capable de tout.

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