
Chloé en Erasmus en Equateur et Colombie
À 21 et 23 ans, je suis partie faire deux Erasmus (un en bachelier et l’autre en master) en Amérique latine, 5 mois en Équateur
Mon but était de partir en tant que jeune fille au pair afin de me sentir utile, de m’immerger dans la culture du pays et de partager des choses avec des locaux. J’avais comme projet de partir en Italie pour une durée d’un an : 2 mois dans une famille durant l’été et les 10 mois suivants ailleurs ou dans la même famille si le courant passait bien. Finalement, je n’y suis même pas restée 1 mois car mon séjour ne s’est pas très bien déroulé.
Je suis arrivée en Italie au mois de juin. Nous avions convenu avec la famille de tenter l’expérience durant l’été entier puis de se concerter pour la suite. Je suis donc arrivée quelques semaines avant les vacances scolaires italiennes pour m’acclimater à la famille.
J’ai rencontré cette famille via un site internet reconnu en termes d’expérience de jeunes au pair. Après des premiers échanges emplis de bienveillance et de générosité, nous convenons d’un premier appel vidéo pour se rencontrer. Celui-ci s’est déroulé sans accroc, il y avait une belle ambiance et la famille était ravie d’accueillir leur première au-pair, ils savaient ce qu’ils voulaient. Je n’ai pas rencontré les enfants durant cet appel, chose normale dans le processus de rencontre.
Ils m’ont informé que leur famille était composée de deux parents, tous deux chefs de profession, et de 2 enfants : un garçon de 5 ans, Fabio*, qui ne parlait pas très bien l’anglais mais qui le comprenait et une fille de 9 ans, Elisa*, qui était bilingue et avait surtout besoin de pratiquer un peu plus cette langue pour avoir davantage confiance.
Après cela, j’ai toujours échangé avec la mère et elle m’a toujours paru ouverte d’esprit, accueillante, confiante dans cette nouvelle aventure. Des projets de visites culturelles ont été mis sur la table : Rome, l’île d’Elbe…
J’ai été accueillie à l’aéroport de Pise par la mère et son père ; arrivée chaleureuse, première prise de contact. Les émotions étaient bien présentes et ils ont compris mon besoin de ralentir le rythme car je venais d’arriver. Nous avons souper au restaurant d’une amie de la mère, dans lequel j’ai rencontré Kaylee (fille au-pair américaine) et les enfants qu’elle gardait. Après ce repas, nous sommes arrivés à leur maison, que j’ai découvert avec joie. Leur fille était encore réveillée et m’a offert un cadeau de bienvenue, que j’ai accepté avec émotions.
Les premiers contacts se sont bien passés, je faisais ma place petit à petit dans cette famille et eux apprenaient à me connaître également. Le deuxième jour de mon arrivée, j’ai découvert la plage : bronzage, baignade et jeux étaient au rendez-vous. C’est également lors de ces premiers jours que j’ai rencontré les amis de la famille ainsi que les parents d’élèves de l’école d’Elisa. Les parents étaient patients avec moi et d’accord avec le fait que les premiers jours soient plus relax.
Lors de la deuxième semaine, j’ai ressenti qu’un écart/une distance se creusait entre la maman et moi. J’ai alors voulu engager la discussion en demandant si cela ne les dérangeait pas que je sois toujours en leur présence lorsqu’ils étaient avec leurs amis ou la famille ou s’il y avait un problème en particulier sur lequel communiquer. Elle m’a rassurée en disant qu’elle me le dirait si besoin.
Pourtant, du côté des enfants, tout se passait bien. On apprenait à se connaître petit à petit : je découvrais leurs limites et leur transmettait mes valeurs à mon tour. Ils voulaient passer beaucoup de temps avec moi, même lorsque ma journée était terminée.
Cependant, quelques jours plus tard, le père m’a donné une lettre imprimée dans laquelle lui et sa femme m’ont fait part de leur impression mais aussi dans laquelle ils ont indiqué un horaire à suivre et exprimé qu’ils aimeraient une plus grande présence de ma part avec leur fils. J’ai été surprise par certaines choses qu’ils avaient mentionné et leur ai demandé une entrevue en face à face et non par lettre interposée.
Après cela, ils m’ont demandé (durant mon jour de repos) de rester l’après-midi et la soirée avec les enfants pour observer le travail de la baby-sitter. Je suis tombée un peu des nues car ça s’est prévu en dernière minute alors que j’avais organisé des choses pour le soir. Je leur ai aussi indiqué qu’il s’agissait de mon jour de repos mais j’ai vite compris que je n’avais pas le choix.
J’ai donc décidé de partir prendre l’air après cette discussion. Quand j’ai ouvert mon téléphone, j’ai vu que j’avais reçu un message du père qui me demandait de rentrer pour 17h30 car c’est à ce moment-là qu’ils partaient et que la baby-sitter arrivait vers 18h. Quand je suis arrivée, j’ai ressenti de la tension.
Un jour plus tard, nous avons eu une discussion dans la chambre des enfants. Nous avons exprimé à tour de rôle nos ressentis et cela même s’il m’a été difficile de m’expliquer sans être coupée. La maman a indiqué être en manque de confiance, avoir peur et ressentir une inquiétude constante… En me voyant sangloter, le papa m’a informé qu’il aimerait quand même me garder l’été ou jusqu’à fin juillet car leur amie serait intéressée de me prendre chez eux une fois que Kaylee serait partie. Après cela, je suis partie m’aérer quelques heures pour y réfléchir.
Le lendemain, je leur ai demandé une dernière réunion pour leur annoncer que j’avais décidé de quitter la maison, que mes sacs étaient déjà prêts et que j’allais loger chez une amie. Ils ont proposé de m’y emmener et m’ont également donné de l’argent en cas d’urgence. J’y ai logé 2 ou 3 jours et je suis finalement rentrée en Belgique, après 21 jours en Italie, car cette histoire m’avait sapé le moral.
Je suis déçue ne pas avoir pu garder contact avec les enfants. Surtout qu’il avait été discuté que la jeune fille puisse communiquer avec moi pour améliorer son anglais et partir en aventure ensemble plus tard. Je comprends que cela n’ait pas été fait, même si j’y pense de temps en temps… Le contact se fera peut-être plus tard.
Voici mes conseils pour partir comme jeune au pair :
Malgré que cette expérience n’ait pas été facile à vivre, l’idée de retenter l’expérience germe à nouveau dans mon esprit. Il m’a fallu du temps pour digérer ce qu’il s’était passé et reprendre confiance en l’autre, mais je voudrais faire les choses bien et avec une famille qui colle avec mes valeurs.
*Les prénoms ont été modifié pour garantir l’anonymat des jeunes.
À 21 et 23 ans, je suis partie faire deux Erasmus (un en bachelier et l’autre en master) en Amérique latine, 5 mois en Équateur
Avant de partir, j’ai participé à trois camps de préparation. Au début de l’échange, j’ai encore eu un camp en Belgique avec les autres étudiants
À 26 ans, je suis partie faire un stage professionnel dans un bureau d’architecture au Pérou, à Jaén et à San Martín de Pangoa.Après avoir
Infor Jeunes Luxembourg
Rue des Faubourgs, 17
6700 Arlon
063/23.68.98
arlon@inforjeunesluxembourg.be
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