Sarah, en job saisonnier à Kos

« L’argent revient toujours, pas les souvenirs. Alors profite d’en créer pour ne jamais regretter »

À propos de moi

Je m’appelle Sarah, j’ai 22 ans et je suis une voyageuse.

À propos de mon voyage

Je suis partie à l’Île de Kos, en Grèce, pendant 2 mois pour travailler comme saisonnière pour plusieurs raisons : l’appel de l’aventure, l’envie de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir une nouvelle culture et un mode de vie différent de la Belgique ou de la Finlande (témoignage partagé ici il y a quelques mois). Il peut être difficile de trouver sa place dans son pays natal, au sein de sa famille ou de la société, partir c’est être soi-même sans barrières et jugements de l’autre. C’est découvrir de quoi on est capable, découvrir ce qu’il se cache derrière une nationalité. C’est riche.

En quelques mots

Pendant 2 mois, j’ai travaillé 6/7 jours en tant qu’animatrice Kids Club d’un hôtel. Mon rôle consistait à animer les activités culinaires, artistiques et sportives pour des enfants de 4 à 12 ans.

Mon arrivée sur place

Alors que je venais d’arriver à l’aéroport, j’ai paniqué. Seule sans repère, sans forcément la possibilité de demander de l’aide, j’avais l’impression d’atterrir sur la lune. Il y a un monde entre l’aéroport bruxellois et celui de Kos. De plus, mon manager ne m’avait communiqué aucun détail sur mon transfert, je n’avais donc prévu aucun cash avec moi… d’où le stress !

Les premières semaines, j’ai dû m’adapter aux températures élevées et aux moustiques, je me réfugiais souvent dans la pièce climatisée de mon travail. J’ai rapidement pris mes marques, malgré le choc ressenti.

Ce qui m'a plus à Kos

J’ai adoré être en contact avec l’air marin, sentir le vent frais du bord de mer. En dehors de cela, j’ai rencontré des enfants merveilleux qui avaient énormément à m’apprendre. J’ai pu communiquer avec eux malgré la barrière de la langue (autre qu’anglais/français) et me rendre compte qu’il ne suffit pas de parler mais de regarder et de montrer qu’on est là avec de la patience et bienveillance.

Une économie qui fonctionne sur le tourisme

De manière générale, il faut toujours essayer de négocier ou dire que l’on travaille sur l’île (si c’est le cas) car les prix flambent ; le prix d’une bouteille d’eau varie (1,50€ contre 5€ pour un touriste). Ceci est expliqué par le fait qu’à Kos, l’économie fonctionne sur le tourisme. Les citoyens font de leur mieux pour vivre/survivre. Attention à ne pas généraliser !

Conseils / bons plans

Pour bien se préparer au départ, je conseille de partir avec l’essentiel selon la météo sur place et les activités que l’on souhaite pratiquer. Il est aussi essentiel d’apprendre quelques mots ou phrases usuelles comme « bonjour, comment vas-tu ? » ou « merci ».

Une fois sur place, il ne faut pas hésiter à aider l’autre dès que possible.

Si vous cherchez un job saisonnier, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet « Anywork, Anywhere ».

Bref

J’ai grandi humainement, j’y ai gardé des contacts amicaux et compris que le bien donné peut être rendu. Les autres voient qui nous sommes, et c’est parfois difficile de le croire mais il y aura toujours des personnes pour nous montrer qui on est. Les expériences assimilées comme négatives font partie de l’aventure, elles font aussi grandir car la mise en lumière de nos zones d’ombre est primordiale.

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