Pauline en stage professionnel en tourisme en Espagne

« Une expérience humaine avant tout »

À propos de moi

Je m’appelle Pauline et je viens du Brabant Wallon.

À propos de mon voyage

Je suis partie faire un stage professionnel en tant qu’assistante technique du tourisme à Chulilla, en Espagne, avec le programme Eurodyssée du Bureau International de la Jeunesse (BIJ).

En quelques mots

Je suis arrivée à Valence une semaine après le reste du groupe, car je finissais un stage professionnel aux États-Unis. Je suis donc arrivée à Valence le 12 octobre 2021.

Avant mon arrivée, le responsable Eurodyssée à Valence, Manolo, m’avait envoyé toutes les informations par rapport au métro à prendre, aux directions pour arriver à l’hôtel, etc. Je me suis rendue seule à l’hôtel, où ma colocataire de chambre m’attendait. L’accueil a été bien organisé, je me suis sentie soutenue malgré mon arrivée tardive dans le programme.

Nous logions dans l’hôtel ‘Marina Suites’. L’hôtel était très bien, il disposait de toutes les installations nécessaires pour y vivre un mois durant.

J’ai adoré passer ce premier mois à Valence. C’est une ville magnifique et le groupe avec lequel j’ai partagé cette première partie de mon aventure m’a beaucoup apporté. J’ai passé des moments mémorables et je suis retournée de nombreuses fois à Valence durant mon stage pour revoir mes amies de ce premier mois.

Je fais mon stage dans le village de Chulilla du 1 novembre 2021 au 31 mars 2022. Lors de mon arrivée à Chulilla, un logement m’avait déjà été trouvé à un prix raisonnable. Je n’ai dû entamer aucune démarche pour la recherche d’appartement, un grand soulagement pour moi.

Nous étions deux à l’office du tourisme et mon rôle principal était d’accueillir et de renseigner les touristes, de répondre aux appels et aux mails. Je n’ai reçu que très peu de tâches de la part de mes supérieurs, et j’ai finalement décidé de prendre mon stage en main et de me trouver du travail.

Mon travail s’éloignait beaucoup de ce qui était présenté dans l’offre du stage : études de marché, programmation d’actions de développement touristique, conception et mise en œuvre de stratégies de promotion touristique, etc. Au fur et à mesure de mes mois de stage, j’ai quand même développé des idées et projets qui ont été soutenus par mon collègue principal et par le maire (décisionnaire).

Pendant les 5 mois, mes tâches ont finalement été les suivantes : la traduction de brochures touristiques de l’espagnol vers le français et l’anglais, la création d’une brochure touristique et découverte de Chulilla pour les enfants, la création d’une page Instagram (@turismochulilla), la mise à jour des cartes touristiques de la région, etc.

Des cours d’espagnol dès mon arrivée

Lors de notre premier mois à Valence, nous avons eu des cours d’espagnol, atout majeur du programme. Étant donné mon arrivée tardive dans le programme, j’ai juste parlé un peu en espagnol avec les différents professeurs avant d’intégrer le groupe correspondant à mon niveau. J’ai été placée dans le groupe intermédiaire avec une dizaine d’autres jeunes. Nous avons repris les bases de la grammaire et amplifié notre vocabulaire. Bien qu’un mois de cours représente peu de temps, j’ai le sentiment d’avoir évolué dans ma compréhension de la langue et sa construction.

Chulilla, très beau, mais peu habité !

Le village de Chulilla m’a énormément marqué, j’y ai passé des mois extraordinaires. La beauté du village et des paysages est absolument incroyable. Je passais la plupart de mon temps libre en randonnée. Grâce à ses canyons, Chulilla est également une destination réputée internationalement pour l’escalade. J’ai fait des rencontres enrichissantes parmi les grimpeurs venus des quatre coins du monde et j’ai même pu faire une initiation à l’escalade grâce à toutes ces belles rencontres.

Le gros point négatif de Chulilla est que durant la semaine, le village peut s’apparenter à un village fantôme, ses résidents vivent en général à Valence même et ne reviennent que pour le week-end. Il est très difficile de faire des rencontres, de partager des moments avec des personnes de son âge et le village étant très mal desservi, il est difficile de visiter les environs si on ne dispose pas d’un véhicule. Pour vivre à Chulilla, il est impératif d’être de nature solitaire et d’aimer la nature. Malgré tout, il est tout à fait possible d’avoir une vie sociale grâce au bar d’escaladeurs situé à l’entrée du village. Aussi, durant mon séjour je prenais l’habitude de revenir presque une fois par semaine à Valence pour revoir mes amis du programme.

Comment as-tu financé ton voyage ?

Grâce à la bourse du programme Eurodyssée du Bureau International de la Jeunesse.

Qu’as-tu retiré de cette expérience ?

D’un point de vue personnel, cette expérience m’a beaucoup apporté, spécialement le fait de vivre à Chulilla. Vivre dans un village isolé m’a obligé à me pousser dans mes retranchements, à oser aborder des inconnus, ça m’a permis de réfléchir et de prendre du temps pour moi. J’ai profité de ces cinq mois pour me reconnecter à la nature, m’éloigner des réseaux sociaux et essayer d’identifier ce que je veux pour le futur.

Bref

Humainement parlant, mon expérience Eurodyssée a été très positive. J’ai fait de très belles rencontres parmi les autres participants, mes collègues et les quelques rencontres faites à Chulilla. Mon séjour m’a permis de m’améliorer considérablement en espagnol et j’en suis très contente, car il s’agissait de l’un de mes objectifs principaux. Parmi ces derniers, il y avait aussi l’expérience professionnelle que je souhaitais tirer de ce stage. Malheureusement, de ce côté-là mes attentes n’ont pas été complètement atteintes. Néanmoins je préfère voir en premier le côté positif de ce séjour, car je garde de merveilleux souvenirs du mois d’octobre à Valence et de ma vie à Chulilla.

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