Étudier à l'étranger
Clothilde, en Erasmus en Espagne
« À ma plus belle année d’études »
25 avril 2024
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Je suis partie à l’âge de 23 ans pendant 4 mois pour réaliser mon stage de 3e année de bachelier à l’Île de la Réunion. J’ai toujours voulu partir vivre à l’étranger et c’est vrai que dans le cadre de mon bachelier ça tombait bien. L’objectif était de découvrir une nouvelle culture mais aussi de faire quelque chose sur place et pas seulement de voyager « sans but » précis.
Mon voyage a été globalement assez compliqué. Mon expérience de stage a été relativement difficile. De plus, la vie sur place est assez chère et les logements encore plus donc j’ai été assez surprise en arrivant. Je n’ai pas non plus rencontré énormément de monde car je suis partie avec mon copain, je suppose que l’expérience aurait été différente si j’étais partie seule. Cependant, l’objectif pour moi n’était pas réellement de créer de « vrais liens » .
Je dirais que les 2/3 premières semaines se sont plutôt bien passées, j’ai beaucoup découvert les lieux et j’ai fait pas mal de visites. J’ai pris le temps d’apprivoiser un peu ce nouvel environnement et de découvrir la vie des Réunionnais. C’est une fois que le premier mois s’est écoulé que j’ai ressenti un gros manque et une envie de rentrer en Belgique.
Je partais dans l’idée de découvrir une nouvelle culture car même si la Réunion est un département Français, l’Île est tout de même fort différente de la France Métropolitaine. Malheureusement, un grand nombre d’expatriés vit sur place et je n’ai pu vraiment découvrir les locaux qu’à partir du deuxième mois sur place, quand j’ai changé de logement et que j’ai été dans un studio rattaché à la maison que deux Réunionnais louaient. J’ai aussi remarqué que la plupart des expatriés de l’Île rendaient les conditions de vie des Réunionnais plus compliquées, notamment au niveau de la demande de logement et de travail.
Dès le début de mon expérience, j’ai eu des problèmes avec mon stage… Déjà parce que le domaine dans lequel j’allais le réaliser était celui que je voulais absolument éviter. Ensuite, mon lieu de stage ne m’a été transmis qu’une semaine avant mon départ par mon école, ce qui a compliqué ma recherche de logement. Une fois sur place, j’ai rencontré pas mal de difficultés concernant les transports en communs qui ne sont pas vraiment au point sur l’Île et qui rendent donc les déplacements assez difficiles surtout lorsqu’on n’a pas le permis.
Si j’avais été seule, je pense qu’il aurait été bien plus compliqué de surmonter toutes ces difficultés mais heureusement mon copain a été d’un grand soutien et m’a aidé à voir le positif dans des situations qui ne l’étaient pas toujours.
Selon moi, pour partir à l’étranger, il est nécessaire de s’informer sur le pays dans lequel on compte partir (prix des logements, monnaie locale, papiers nécessaires, abonnements de téléphone, etc.). Je pense que c’est aussi intéressant de demander l’avis de plusieurs personnes qui sont parties dans le même cadre et au même endroit afin de pouvoir se faire une idée générale de la vie sur place.
Une fois sur place, il ne faut pas hésiter à participer aux événements locaux, à s’intéresser à la culture en faisant des activités avec les habitants. De plus, rester en contact avec ses proches et toujours avoir des nouvelles de ce qu’il se passe en Belgique peut aider à gérer le mal du pays.
Cette expérience m’a apporté de la détermination, une identité professionnelle plus affirmée et j’en ai retiré pleins d’aspects positifs au niveau personnel. J’ai aussi appris à découvrir une vie différente plus axée sur la nature et la découverte de paysages, ce qui change beaucoup de la vie en ville.
« À ma plus belle année d’études »
À 16 ans, je suis partie suivre ma 5e secondaire en Autriche grâce au programme Expedis.Je voulais étudier les langues, j’ai donc décidé de partir
Je venais d’obtenir mon bachelier en sciences politiques et le master ne répondait pas à mes attentes. J’avais toujours eu envie d’apprendre une langue, c’était
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