Maureen en stage professionnel en Espagne

« Un premier pas pour une carrière internationale »

À propos de moi

Je m’appelle Maureen et je viens du Hainaut.

À propos de mon voyage

Je suis partie réaliser un stage professionnel en tant que technicienne de l’environnement et de la faune aquatique à Gérone, en Espagne, avec le programme Eurodyssée du Bureau International de la Jeunesse (BIJ).

En quelques mots

Mon stage se réalisait à Gérone, mais j’ai d’abord vécu 1 mois à Barcelone afin de suivre les cours de langue (espagnol et catalan).

À mon arrivée, je me suis rendue à l’auberge Xanascat, qui est située sur les collines de Barcelone ce qui rend le quartier très sympathique et beaucoup moins touristique que le centre. C’est l’idéal pour vivre. Les transports en communs sont également très présents.

Le personnel de l’auberge était très sympathique et m’a expliqué les heures des repas, comment fonctionne l’auberge, la localisation de la chambre, etc. Le dernier étage était réservé pour les stagiaires Eurodyssée ce qui nous permettait d’aller papoter d’une chambre à l’autre plus facilement par la suite.

Le premier soir, en me rendant au souper, j’ai rencontré une partie des participants, qui sont devenus des amis. Les autres stagiaires sont arrivés le lendemain pile pour commencer les cours de langue. Nous étions 5 Belges, 1 Italien et 2 Portugais de Madère. Une bien belle équipe diversifiée. Nous avions, pour la plupart, des backgrounds différents (biologiste, architecte, diplômé de droit, photographe, artiste, chargé de communication) et des âges différents (entre 21 et 30 ans). Le feeling est vraiment bien passé et je resterai en contact avec certaines de ces personnes.

Une fois les cours de langues terminés, j’ai déménagé à Gérone avec une des autres stagiaires. D’un accord commun, nous avons partagé une chambre à deux dans la nouvelle auberge.

J’ai réalisé mon stage dans l’entreprise Sorreló. Le dimanche avant de commencer, l’ONG reliée à mon entreprise organisait un évènement dans les « montagnes » et je m’y suis donc rendue avec mon patron. J’ai tout de suite été bien accueillie.

La première semaine de travail, nous observions les employés pour comprendre comment faire le travail et dès la semaine suivante nous étions actrices. Je dis « nous » car nous étions deux participantes Eurodyssée à travailler dans la même entreprise.

Étant donné qu’il s’agissait majoritairement d’un travail de terrain, nous avons passé pas mal de temps en voiture pour rejoindre les points d’analyses. Ce qui nous a permis de discuter longuement de sujets et d’autres avec les collègues. J’ai ainsi pu en apprendre plus sur la Catalogne et améliorer mon espagnol. J’ai donc eu la chance de voir énormément de paysages incroyables ! Cette région m’a vraiment marquée et j’espère y retourner pour une plus longue période.

Gérone, ma ville d’adoption

Je n’étais, au premier abord, pas convaincue du changement de ville. Barcelone est tellement vivante, on y rencontre tellement de gens d’horizons complètement différents et beaucoup d’expatriés. Au premier abord, Gérone me semblait morte…

Ensuite, j’ai appris à découvrir la ville et mon regard a complètement changé. J’ai bien fait de déménager. Certes Gérone est plus petite, mais c’est une ville où les gens y vivent vraiment, avec très peu de touristes. Cette ambiance moins frénétique permet de se poser et de se recentrer sur soi-même, sans que l’on en vienne à culpabiliser de peur de « rater un évènement », sentiment souvent présent dans la bouillante ville de Barcelone.

Cela m’a également permis de dégager plus de temps pour avancer dans ma recherche d’emplois (je voulais trouver un emploi à la fin du stage).

J’ai assisté aux fêtes de Saint Narcis qui ont lieu au moment de la Toussaint, lors desquelles je pouvais à peine reconnaitre la ville. Il y avait des activités partout et du monde dans tous les sens. On était vraiment entourés de locaux et non pas de touristes. L’ambiance était similaire à un festival pendant une semaine.

Gérone est une ville sublime, et si l’on aime la randonnée c’est un spot parfait. En effet, à l’est de la ville on retrouve une réserve naturelle s’étendant jusqu’à la mer. Par ailleurs, il est facile, par le bus et le train de se rentre là où l’on souhaite. J’ai pu découvrir plusieurs villes et me rendre à la mer pour aller plonger sans aucune difficulté.

Aucune connaissance en espagnol avant de partir

Je suis arrivée en Espagne en ne sachant dire aucun mot d’Espagnol mis à part, hola, muy buen, adios, cervesa… Mais le BIJ m’avait expliqué que les cours de langues étaient suffisants pour pouvoir travailler. Et il avait raison. Une langue s’apprend assez vite lorsqu’on est en immersion.

Les cours étaient donnés par deux professeures très sympathiques dont seulement une des deux parlait anglais. Dès lors, les cours étaient uniquement en espagnol ce qui est bien pour l’apprentissage, mais complètement déconcertant pour ma part. La première semaine je me suis vraiment demandée où j’étais tombée. J’étais complètement perdue avec la langue malgré qu’il s’agissait d’une langue latine.

Au vu des différences de niveau, nous avons réalisé deux groupes afin que chacun puisse progresser. Et petit à petit je commençais à comprendre certains mots puis phrases. Puis j’étais capable de comprendre une petite conversation et de dire quelques mots. À la fin des cours de langues, je savais un peu m’exprimer en espagnol et je comprenais pas mal de chose. Les cours étaient scolaires, mais avec une des deux professeures nous réalisions des petits jeux.

Suite à mon stage, je me débrouille encore mieux, je ne suis pas bilingue, mais je suis très fière de mon niveau sachant que je partais de 0. Aujourd’hui, je peux communiquer avec beaucoup de gens sur différents sujets.

 

Comment as-tu financé ton voyage ?

Grâce à la bourse du programme Eurodyssée du Bureau International de la Jeunesse.

Qu’as-tu fait lors de ton stage ?

Les missions principales étaient les suivantes :

  • monitoring de projets en réalisant des échantillonnages de la faune piscicole (pêche électrique, nasses, etc.). Ceci était la part la plus importante du travail ;
  • contrôle de l’avifaune une fois par semaine.

 

À côté de ses tâches principales, j’ai également réalisé de l’/la :

  • encodage et traitement des données ;
  • identification de poissons de rivières ;
  • création et mise à jour du site web ;
  • animation de groupes d’enfants ;
  • découpe et identification de l’âge de Spondylus gaederopus (coquillage).

 

Principalement, nous nous rendions sur le terrain afin d’évaluer les espèces de poissons présentes dans les lacs et rivières afin d’évaluer la qualité de l’eau et de déterminer la proportion d’espèces invasives. Ces dernières étaient d’ailleurs sacrifiées.

Ces différents poissons étaient mesurés et pesés. Cependant, les analyses qui en découlent se
réalisent principalement entre janvier et mars, nous n’avons donc pas pu voir et comprendre les résultats de ces pêches. Ce qui est dommage.

Le dernier mois, j’ai demandé à avoir plus de challenge intellectuel et dès lors le chef de l’entreprise, qui n’avait plus trop de travail de terrain pour nous, nous a proposé de travailler sur un projet « personnel » d’étude pour lequel il aimerait écrire un article scientifique. Il s’agit de la détermination de l’âge de coques de bivalve. Il nous tiendra d’ailleurs au courant, s’il avance sur le projet par la suite.

Bref

D’un point de vue personnel cette expérience m’a véritablement enrichi. J’ai découvert une région que je ne connaissais pas et dans laquelle je suis fière d’avoir vécu. Je m’étonne également d’avoir appris à être si sociable, pas extravertie, car je ne le suis pas, mais, poser des questions à des inconnus dans la rue n’est désormais plus un problème pour moi.

D’un point de vue professionnel, ce stage m’a permis d’avoir une expérience en bureau d’étude et j’aimerais travailler dans ce genre d’environnement : du travail de terrain et une analyse en bureau.

Je recommande cette expérience sans hésiter ! Pour moi, c’est mon premier pas pour une carrière à l’international et cela m’a fait un bien fou de pouvoir enfin entrer dans la vie active et d’entamer mes rêves.

Partage ce témoignage

Ce récit t'a plu et tu as plein de questions ?

N'hésite pas à contacter l'auteur !

*Ne t’affole pas si certains liens ne fonctionnent pas, certains ont décidé de ne pas tout partager, et on respecte leur choix !

Encore plus de témoignages...

Asie

Lucie en secondaire en Corée du Sud

Je suis partie en Corée du Sud, à Daejeon, l’année passée pour suivre une partie de ma 5e secondaire.La première semaine, j’avais une « formation » en

Sarah, après l’Irlande, la Jamaïque !

Pendant 3 mois, je suis partie pour faire du volontariat avec des enfants en maison d’accueil en Jamaïque. Les enfants étaient soit abandonnés, soit placés