Laure en tour du monde

« Et on peut brusquement se retrouver là où on ne l’aurait jamais cru … »

À propos de moi

Laure, 29 ans lors de mon tour du monde de 17 pays à sac à dos.

À propos de mon voyage

J’avais déjà vécu quelques expériences à l’étranger, mais je souhaitais cette fois-ci découvrir le monde avec d’autres yeux que ceux de l’étudiante ou de la travailleuse.

En quelques mots

Nous sommes partis (mon copain et moi) pendant exactement 366 jours. Le décalage horaire entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie Française nous ayant fait gagné un jour 🙂
Une décision pas spécialement mûrement réfléchie et une organisation qui a demandé du temps. Un voyage comme celui-là prend un an de préparatifs… nous l’avons fait en 4 mois. L’envie de partir était grande et je ne voulais pas nous donner le temps de changer d’avis, de trouver une raison de rester.
Voici un récap’ des pays visités : Inde, Népal, Birmanie, Thaïlande, Laos, Philippines, Hong-Kong, Chine, Nouvelle-Zélande, Polynésie Française, île de Pâques, Chili, Argentine, Bolivie, Pérou, Colombie, Cuba, Mexique et le Costa Rica. Nous avons voyagé en mode back packer, fait du stop, des trajets interminables en bus de nuit ou de jour dont quelques frayeurs pour nos vies sur des routes vertigineuses. Le meilleur de ce type de voyage c’est que nous sommes presque constamment en contact avec les locaux, nous visitons à leur rythme, nous partageons des moments incroyables comme ceux où nous ne parlons pas la même langue mais où nous apprenons à cuisiner ensemble.
Un tour du monde c’est partir avec sa vie sur le dos, parfois ne pas savoir où dormir ni où manger, faire l’expérience de vivre dans un van pendant un mois, s’adapter constamment, suivre un programme et le changer presque tous les jours au grès des envies et des imprévus. Ce sont les rencontres avec d’autres voyageurs, le partage d’expérience.
Bien qu’étant partie en couple, j’ai pu voyager quelques temps seule, et je me suis rendue compte que l’on est jamais vraiment seul.

Comment as-tu vécu les premières semaines ?

Ultra excitée, je n’en revenais pas de pouvoir vivre ce rêve.

Qu'est-ce qui t'a plu là bas ? Et déplu?

J’ai aimé la liberté et l’authenticité des rencontres : le verre d’alcool local avec le maire et la police locale d’un petit village au Laos, les partages avec les familles qui nous hébergeaient à Cuba et nous racontaient leur vie et leur mode de fonctionnement. Ou encore cette femme en Inde avec qui j’ai appris à faire des « naans ».
J’ai été étonnée par la sympathie des gens et le fait que l’on trouve de l’aide partout. Nous ne sommes jamais vraiment seul.
Ce qui m’a déplu? Le peu de soucis écolo dans certains pays, et l’ultra tourisme en Thaïlande.

Qu'as-tu rencontré comme difficultés et comment les as-tu surmontées ?

Je suis une personne émotive, donc ça a surement commencé par de la rage et une crise de larme.
En fait, on n’a pas vraiment le temps de tergiverser, il faut avancer… comme lorsque j’ai perdu mon gsm en Chine, où Google et Facebook ne sont pas accessibles et que je ne pouvais pas prévenir mes proches.
Il a fallu trouver d’autres solutions. Personnellement j’avais anticipé tous soucis de communication en ayant une adresse mail spécifique pour le voyage, disponible dans tout les pays.

As-tu des bons plans à partager ?

Je suis passée par une agence spécialisée pour aider sur le choix des destinations et optimiser les vols (TravelNation). Il existe plein d’organismes pour aider au départ, les contacter est pour moi primordial.

Bref

En rentrant chez moi, j’ai retrouvé une liste que j’avais faite après mon Erasmus avec les choses à faire dans ma vie. Je me suis rendue compte que j’avais alors presque tout réalisé. On ressent alors différentes choses: la fierté d’y être arrivé et la peur de l’inconnu. Mais franchement, après tout ce que l’on vit en un an de voyage, l’inconnu fait un peu moins peur 😉 En rentrant j’avais hâte de commencer un nouveau chapitre.
En conclusion, rien n’est impossible à qui sait croire en lui et en ses rêves. Je n’ai pas la prétention de dire que tout est simple, mais avec un peu de « gnaque » on peut arriver à faire beaucoup, pour soi, et pour les autres.

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