Camille, volontaire en Thaïlande

« Le voyage est un retour vers l’essentiel »

À propos de moi

Je m’appelle Camille, j’ai 18 ans et je m’apprête à commencer des études de kiné en septembre.

À propos de mon voyage

Je viens de rentrer de 5 mois de volontariat en Thaïlande. Après la rhéto, j’ai décidé de partir car je ne me voyais pas enchaîner les études directement. J’ai donc décidé de prendre une année sabbatique pour aller découvrir une nouvelle culture à l’autre bout du monde. Je voulais aussi apprendre qui j’étais et me retrouver avec moi-même.

En quelques mots

J’ai réalisé deux projets différents. Le premier projet était plus axé sur la culture : nous devions entretenir un musée et y accueillir les touristes. Peu de personnes parlaient anglais, c’était donc un peu compliqué de s’intégrer et de communiquer. Malgré cela, j’ai réussi à tisser des liens forts avec certains locaux !

Concernant le deuxième projet, l’activité principale était de donner des cours d’anglais dans une école et d’entretenir le camp où on vivait avec plusieurs volontaires. J’y ai appris ce qu’était la vie en communauté et le « vivre ensemble ».

Les deux projets étaient très différent : lors du premier je vivais en totale immersion dans une famille thaïlandaise dans un petit village. Pour le deuxième, nous vivions en autonomie avec plusieurs volontaires sur un camp. Cependant, lors des deux projets, les conditions de vie étaient très rudimentaire (dormir à même le sol, pas d’eau courante,…).

Choc culturel

J’ai assez mal vécu mes deux premières semaines… J’ai eu le fameux « choc culturel » dès l’arrivée. Je n’étais pas préparée à vivre dans ces conditions : la chaleur, les odeurs, une culture totalement différente,… J’ai mis beaucoup de temps à m’adapter. Je me demandais sans cesse pourquoi j’étais là et pourquoi je m’étais infligé ça 😅

La gentillesse des thaïlandais

La gentillesse et la générosité des thaïlandais m’a énormément touché. Ce sont des personnes très axées sur le partage.

D’un autre côté, ils manquent pas mal d’organisation. Ils ne prévoient jamais rien à l’avance ! Ça peut parfois créer des situations compliquées. Cependant, cela leur permet d’avoir un mode de vie beaucoup moins stressant que le nôtre !

Difficultés rencontrées

Tout d’abord, la famille dans laquelle je vivais lors du premier projet avait beaucoup de problèmes (alcool, suicide,…). J’ai donc tout « simplement » écouté mon ressenti et j’ai quitté le projet car je ne m’y sentais plus bien. J’ai aussi rencontré des difficultés au niveau de ma santé. J’ai donc été dans un hôpital et grâce à mon assurance, tout a été couvert. Lors de « petites » difficultés, il faut savoir faire preuve de patience et toujours essayer de trouver une solution qui convient à tout le monde. La communication est toujours la clef, il ne faut pas avoir peur de partager ses émotions. Grâce à tout ça, j’arrive de mieux en mieux à analyser mon ressenti et ce dont j’ai vraiment envie/besoin !

De plus, quand on part découvrir une autre culture, on nous demande d’être ouvert d’esprit et de savoir s’adapter rapidement. Cependant, j’avais l’impression que ça n’allait que dans « un sens » car les thaïlandais ne portaient pas d’intérêt à ma culture et mes valeurs. Je devais juste m’adapter à leur mode de vie et c’est tout. C’est assez délicat de trouver l’équilibre entre s’adapter à une culture tout en gardant ses valeurs et sa liberté personnelle. Ça a été l’un des sujets les plus récurrents lors des échanges que j’ai eu durant mon voyage.

Conseils/bons plans

Selon moi, il faut :

  • S’informer sur la culture et l’histoire du pays ou de l’endroit où nous allons ;

  • Éviter d’interpréter les choses que l’on vit trop vite ;

  • Se remettre en question ;

  • Ne pas avoir peur de s’adresser directement aux locaux pour obtenir des informations ;

  • Prendre du temps pour soi et faire des choses que l’on aime faire ;

  • Ne pas avoir peur d’aller vers les gens. Tous les voyageurs passent par ce moment d’intégration ;

  • Travailler un peu avant son départ permet de mettre de l’argent de côté et de pouvoir profiter sur place.

Pour ceux qui veulent rencontrer du monde, je vous conseille de dormir en auberge de jeunesse !

Bref

Cette expérience m’a permis de me découvrir ! Je m’émerveille maintenant devant chaque petite chose. J’ai découvert un mode de vie totalement différent du mien mais qui n’en est pas moins bien pour autant ! Le retour à l’essentiel m’a ouvert les yeux sur la chance que nous avons et le confort dans lequel nous vivons.

Partage ce témoignage

Ce récit t'a plu et tu as plein de questions ?

N'hésite pas à contacter l'auteur !

*Ne t’affole pas si certains liens ne fonctionnent pas, certains ont décidé de ne pas tout partager, et on respecte leur choix !

Encore plus de témoignages...

Étudier à l'étranger

Anaïs, en secondaire en Allemagne

Je suis partie 3 mois en Allemagne, à Zirndorf. C’est une ville en Bavière près de Nürnberg. J’étais dans une super chouette famille d’accueil qui

Sarah, après l’Irlande, la Jamaïque !

Pendant 3 mois, je suis partie pour faire du volontariat avec des enfants en maison d’accueil en Jamaïque. Les enfants étaient soit abandonnés, soit placés

Amérique

Émilie en volontariat au Paraguay

Après ma rhéto je suis partie à Asuncion, la capitale du Paraguay, faire du volontariat.Mon papa était parti un an aux États-Unis quand il a