Valentine, volontaire au Sri Lanka

Une expérience humainement enrichissante

À propos de moi

Je m’appelle Valentine, j’ai 24 ans et après des études en gestion des ressources humaines en Belgique, je me suis spécialisée dans le domaine du recrutement au Luxembourg.

À propos de mon voyage

Je suis partie 3 mois pour faire du volontariat au Sri Lanka, principalement dans la ville de Kandy.

En quelques mots

J’avais envie de voyager, de découvrir de nouvelles traditions, de nouvelles cultures et de nouvelles personnes. A l’âge de 23 ans, je suis donc partie 3 mois pour faire du volontariat au Sri Lanka, principalement dans la ville de Kandy, bien qu’ensuite j’ai voyagé dans tout le pays. Depuis toujours j’avais l’envie de faire du volontariat mais je n’en avais jamais eu l’occasion jusque-là.

Ma mission en tant que volontaire était d’enseigner l’anglais dans des écoles maternelles, j’ai fais ça pendant 2 mois. C’était génial de pouvoir partager et apprendre des petits, ils ont pleins de questions et nous font voir des choses auxquelles on ne pense pas forcément en tant qu’adultes. Je vivais dans la résidence d’une association sri-lankaise que je partageais avec +- 10 autres volontaires (j’y ai rencontré des gens d’un peu partout : Europe, États-Unis, Canada, Amérique du Sud). Pendant ces deux mois, on partait régulièrement pendant les week-ends pour visiter le pays. A la fin de ma mission, je suis partie avec un petit groupe d’amis faire toute la côte ouest du pays. Finalement, j’ai terminé mon voyage par 2 semaines d’aide dans un centre de remise en forme et de soin des tortues.

Ce voyage m’a fait tellement grandir, autant sur le plan personnel que sur d’autres aspects de ma vie : ma tolérance, mon acceptation de l’autre, mon ouverture d’esprit face aux autres manière de faire et aux autres cultures, mon niveau d’anglais et mes connaissances en général.

Une fois sur place

C’est toujours un peu stressant au début, le temps de rencontrer les premières personnes et de comprendre l’environnement dans lequel on est. Mais ce n’était pas ma première fois à l’étranger donc je me suis adaptée très rapidement et je ne me suis pas sentie mal ou pas à ma place. J’ai été surprise de l’ouverture d’esprit des gens. Je n’ai pas l’impression que si un parfait inconnu débarquait en Belgique, il serait aussi bien accueilli et intégré que moi là-bas.

La seule chose un peu difficile à gérer était la vision que les gens avait de nous en tant que « blancs ». C’était très compliqué pour moi de comprendre cette différence qu’ils faisaient par rapport à notre couleur de peau. On recevait parfois des traitements préférentiels juste pour ça. Ils nous considéraient comme « supérieurs » simplement parce qu’ils savent que l’on gagne plus d’argent dans nos pays que dans les leurs. C’est un sentiment que j’ai trouvé personnellement horrible, aucune vie ne vaux plus qu’une autre, peu importe ta couleur de peau, la maison dans laquelle tu vis ou le nombre de chiffre qu’il y a sur ton salaire.

Le retour à la maison

Ça a été pour moi plus difficile de revenir que de partir car en partant on sait qu’on laisse des gens et des rencontres incroyables derrière nous et qu’on ne reverra probablement plus jamais. C’est aussi très compliqué de dire au revoir à des enfants qui n’ont pas cette notion de la distance entre nos deux pays.

Des conseils et des bons plans ?

  • Faire des recherches sur le pays que vous avez choisi, tant au niveau économique, que politique, qu’environnementale, que culturel ;
  • Chercher des témoignages de personnes ayant également été dans ce pays pour les même raisons que vous. Je m’étais moi-même renseignée auprès de personnes ayant été uniquement sur place en tant que touristes mais ça ne reflétait clairement pas ce que j’ai pu vivre en tant que volontaire ;
  • Utiliser des comparateurs de vols pour acheter ses billets d’avion ;
  • Se renseigner si notre carte bancaire est autorisée à l’étranger et si son utilisation engendre des frais de retrait. Personnellement, j’utilise une application depuis longtemps et j’ai remarqué que je n’ai que très rarement des frais et surtout que ma carte est acceptée quasiment partout grâce à ça ;
  • Se renseigner sur les vaccins à effectuer et emporter avec soi des médicaments (pilule, traitement spécifique, etc.) et des protections hygiéniques ;
  • Se renseigner sur les cartes sim une fois sur place pour ne pas payer trop cher son abonnement de téléphone.

Comment éviter le mal du pays ?

Pour éviter le mal du pays, le plus important pour moi est de savoir pour quoi ou pour qui on part. Si on le fait pour soi et ou pour aider les gens sur place, le manque de notre « chez nous » sera bien plus simple à gérer car on saura pour quelle(s) raison(s) on est là. Si par contre on fait ce voyage pour faire plaisir à quelqu’un ou par « devoir », ça pourrait être bien plus compliqué à gérer. Si le voyage dure longtemps, il est également possible de faire des « pauses » en revenant chez nous ou en invitant nos proches afin de leur faire découvrir notre vie ici.

Bref

Rien ne sert de partir avec des préjugés ou des aprioris, quels qu’ils soient. On ne sait rien d’un pays tant qu’on n’y a pas vraiment vécu et intégrer son quotidien. Alors surtout, restez curieux, intéressez-vous et posez des questions (sans oublier de respecter la culture du pays) !

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