Je suis partie à 18 ans faire un documentaire sur le développement durable en France.
Je suis partie avec l’aide de la Bourse Zellidja pour faire un documentaire sur des actions menées sur le développement durable (interviews de maires, d’associations, de membres d’éco village…). J’ai fait un petit tour de France. D’abord, j’ai commencé par le village de Pourgues où j’ai découvert l’anti-agisme et une nouvelle manière de concevoir l’éducation. Puis, j’ai rencontré des personnes très engagées, dynamiques et intéressées (à Grenoble, au Puy-Saint-André, à Langouët, à Mulhouse…). Ça a vraiment changé ma manière de percevoir la parole : avant j’avais plutôt peur de parler, je n’avais pas confiance en ce que j’allais dire, je pensais que c’était futile ou inutile. Maintenant, j’aimerais vraiment dire ce que je pense, mais la difficulté est de trouver une manière bienveillante dans la forme, de ne pas être systématiquement dans le conflit. Et puis une chose que je trouve parfois un peu compliquée avec le fait de dire ce que l’on pense, c’est que ça suppose de se dévoiler…
Pour le moment, je trouve important de toujours être sûre d’avoir un lieu où dormir chaque soir. Peut-être qu’au fil du temps je deviendrai plus aventurière…
Je me sentais très bien ! Les deux premières semaines étaient vraiment géniales : j’étais très bien accueillie et très libre.
Couchsurfing ! Une bonne manière de rencontrer des gens ouverts d’esprit en général tout en économisant pour faire d’autres expériences pendant le voyage.
J’étais très triste. J’avais envie que le voyage s’arrête, car il m’a donné de nouveaux projets à réaliser, et en même temps, j’étais triste de quitter les personnes que j’avais rencontrées.
Finalement, j’ai l’impression que ce voyage ne s’est pas totalement arrêté ! En effet, lorsque je suis rentrée, j’ai voulu continuer d’explorer ce que j’avais commencé pendant ce mois de voyage. J’ai donc fait un service civique de six mois avec la chargée de développement durable de la ville où j’habite pour voir comment l’action municipale pour la transition écologique et solidaire se passe à Villejuif. Je sais maintenant quels sont les atouts et les manques de la ville pour le développement durable, ce qui va me permettre de présenter une idée à un appel à projets de la ville !
Dans les prochains mois, je vais finir mon année de césure en faisant une immersion longue durée dans une école démocratique, car c’était le deuxième point du voyage qui m’avait particulièrement intéressée.
Surtout, si vous avez l’occasion de voyager pour étudier un sujet qui vous passionne, faites-le !
Je suis partie au Québec, à Lennoxville (Sherbrooke), faire une partie de ma 3e année de bachelier.Je souhaitais avant tout améliorer mon anglais. De plus,
J’adore voyager. C’est ma passion mais aussi ma meilleure école. On apprend énormément quand on part à l’étranger seul(e) et pour une longue durée, peu
J’avais cours une demie journée du lundi au vendredi (soit le matin, soit l’après-midi), le reste du temps on était libre (plage, shopping, promenade…). J’étais
