Charlotte à Séville avec Erasmus +

Une expérience à vivre

À propos de moi

J’avais 25 ans quand je suis partie enseigner le français en Espagne avec le programme Erasmus + Comenius.

À propos de mon voyage

Le programme Erasmus + Comenius permet à tout jeune diplômé, sans expérience professionnelle, de partir enseigner sa langue maternelle dans un autre pays d’Europe, avec une bourse. Les démarches sont longues et les dossiers de motivation à remplir assez lourds mais l’expérience à vivre est tellement riche, qu’on l’oublie vite.

En quelques mots

J’ai eu la chance d’être envoyée dans la magnifique ville de Séville. Cependant, j’ai été affectée dans une première école où l’expérience fût très difficile. J’ai rencontré de nombreux problèmes de discipline dans cette école secondaire d’un quartier défavorisé. Le point positif est que j’y ai rencontré deux autres assistants, Français, qui sont devenus des amis et aussi de chouettes collègues. Avant de trouver un appartement libre pour la durée de mon séjour, j’ai dû en changer plusieurs fois, certains n’étant disponibles que pour quelques semaines. Ce qui m’a permis de rencontrer pas mal de gens et d’agrandir mon cercle de connaissance. Dans mon dernier appartement, j’ai habité avec une Espagnole et une Salvadorienne. Mon expérience d’assistante en français s’est poursuivi dans une école primaire de Tomares, un petit village dans la banlieue de Séville. Mon emploi du temps était assez léger et bien organisé, ce qui me permettait de profiter de la ville, de bouger et de voyager. Je donnais aussi des cours particuliers de français aux enfants de mes collègues.

Ce qui a été compliqué...

Le début de mon séjour a été très difficile. Lorsque je suis rentrée pour les fêtes de fin d’année, j’ai prévenu le programme Erasmus + Comenius que si une solution n’était pas trouvée, je ne souhaitais pas poursuivre. En effet, je donnais des cours de français dans un des quartiers les plus défavorisés et dangereux d’Espagne, dans la banlieue de Séville ! Apprendre le français à des jeunes qui peinent déjà à parler leur langue maternelle n’avait aucun sens et cette école utilisait les assistants comme du personnel. Le programme Erasmus + Comenius n’avait jamais envoyé personne sur place et ne savait donc pas ce qu’il se passait. Une solution a pu être trouvée et j’ai donné cours dans une école primaire, dans une banlieue mieux fréquentée.

J'ai aimé...

Sévilla, sa « plaza de Espana », ses rues animées et parfumées aux odeurs des orangers, sa culture, son folkore, ses tapas. J’ai aimé les rencontres que j’y ai faites, les collègues et coloc qui sont devenus des amis. L’Andalousie, les road trip, les voyages…

Des conseils ?

Ne pas hésiter à parler à l’organisme d’envoi des choses qui ne vont pas et à mettre ses limites. J’ai trouvé qu’il était très à l’écoute. Un bon niveau de langue pour rendre plus agréable la communication avec les collègues, les élèves, les gens rencontrés. En profiter au maximum, ça passe trop vite !

Bref

Le programme Erasmus + Comenius est une super opportunité pour un jeune enseignant diplômé. C’est l’occasion de vivre une première expérience en tant que prof mais aussi de faire la transition de manière assez douce puisque le rythme de travail est assez léger et qu’on accompagne un prof titulaire d’une classe. Notre rôle est généralement plus dynamique, varié et amusant puisqu’on est libre d’apporter notre touche personnelle dans un contexte de classe déjà existant.

Partage ce témoignage

Ce récit t'a plu et tu as plein de questions ?

N'hésite pas à contacter l'auteur !

*Ne t’affole pas si certains liens ne fonctionnent pas, certains ont décidé de ne pas tout partager, et on respecte leur choix !

Encore plus de témoignages...

Étudier à l'étranger

Raphaëlle, Canadienne en Erasmus à Virton

Premièrement, ça a été un certain choc pour moi d’arriver dans un petit village comme Virton. J’adore les grandes villes où on peut passer inaperçu.

Asie

Valentine, volontaire au Sri Lanka

J’avais envie de voyager, de découvrir de nouvelles traditions, de nouvelles cultures et de nouvelles personnes. A l’âge de 23 ans, je suis donc partie