Charles en seconde rhéto au Canada

“Une année qui change une vie”

À propos de moi

Je suis Charles Deome, j’ai 24 ans et je suis professeur d’éducation physique.

À propos de mon voyage

Je suis parti en seconde rhéto avec le Rotary durant un an au Canada et plus précisément à Squamish (près de Vancouver), dans la province de Colombie-Britannique.

Mon frère était déjà parti à l’étranger et nous avions reçu des étudiants d’échanges chez nous, ce qui m’a poussé à partir également.

En quelques mots

Pendant cette année, j’ai vécu chez quatre familles différentes en changeant tous les trois mois. Chaque famille avait son style et ses habitudes, ce qui m’a permis de découvrir plein de façons de vivre différentes. J’étais inscrit dans une école secondaire pour refaire une deuxième rhéto et c’était une expérience incroyable.

Je me suis fait beaucoup d’amis, dont certains avec qui je suis encore en contact aujourd’hui, même à distance. Pendant la saison de ski, j’ai eu la chance de skier quasiment tous les week-ends à Whistler, une station gigantesque et vraiment impressionnante. Avec le Rotary, je participais à des réunions, des projets avec d’autres élèves et des voyages organisés avec des étudiants d’échange venant de différentes villes. En plus, j’ai organisé des petits voyages en solo pour aller voir des potes et même une fille que j’aimais beaucoup à l’époque.

Finalement, cette année était incroyable. J’ai découvert une nouvelle culture, gagné en autonomie, et vécu des moments uniques qui m’ont marqué à vie. Et encore, j’ai plein d’autres histoires à raconter, mais ça serait trop long !

De nombreuses différences entre la Belgique et le Canada

Ce qui m’a surpris, c’est d’abord la taille de tout là-bas. Que ce soit les distances, les montagnes, ou même les maisons, tout est immense comparé à ce qu’on connaît en Belgique. Par exemple, aller d’une ville à l’autre peut facilement prendre des heures, alors qu’ici, tout est beaucoup plus proche.

Le système scolaire aussi m’a étonné. C’était beaucoup plus détendu qu’en Belgique, avec des cours moins exigeants et une ambiance plus relax. Les profs et les élèves semblent moins stressés par les résultats, ce qui rend l’école plus agréable au quotidien.

Un autre truc qui m’a surpris, c’est la mentalité des Canadiens. Ils sont incroyablement gentils et ouverts, mais en même temps, ils ne viennent pas forcément vers toi spontanément. C’est à toi de faire l’effort d’aller vers eux au début.

Enfin, vivre avec plusieurs familles différentes m’a surpris aussi. Chaque famille avait son propre mode de vie, ses règles et ses habitudes, et s’adapter à tout ça n’a pas toujours été facile, mais ça m’a beaucoup appris.

Et puis, les saisons. L’hiver canadien, c’est autre chose, surtout à Whistler : la neige, le froid… mais c’est aussi magnifique. Et à l’inverse, l’été est super chaud et agréable, ce que je n’attendais pas dans une région connue pour ses stations de ski.

Règles strictes

Parmi les difficultés que j’ai rencontrées, les règles strictes du Rotary étaient clairement un défi. Pas d’alcool, pas de tatouages, pas de drogue, pas de sexe, pas de violence… Sur le papier, ça semble faisable, mais dans la réalité, c’est beaucoup plus compliqué, surtout quand tu vis comme un étudiant local et que tu veux t’intégrer.

Par exemple, au Canada, les fêtes ou les sorties entre amis font souvent partie de la vie sociale, et parfois, ça entre en conflit avec ces règles. J’ai dû jongler entre respecter les attentes du Rotary et profiter pleinement de mon expérience sur place.

Ce qui rendait ça encore plus dur, c’est que tu te sens parfois un peu surveillé, avec cette peur de faire un faux pas qui pourrait tout compromettre. Mais au final, même si c’était pas toujours évident, ça m’a appris à trouver un équilibre et à réfléchir aux conséquences de mes choix.

Ce qui m’a déplu ? Devoir rentrer chez moi

C’est clairement le moment de rentrer chez moi. Après avoir vécu la meilleure année de ma vie, m’être fait plein d’amis et créé des liens forts avec mes familles d’accueil, c’était vraiment dur de tout quitter. J’avais l’impression de laisser derrière moi une nouvelle vie que j’avais construite et des gens qui comptaient énormément pour moi.

Revenir, c’était comme un choc, parce que même si je retrouvais ma famille et mes amis en Belgique, tout semblait différent. J’avais tellement grandi et changé pendant cette année que c’était difficile de revenir à ma routine d’avant. C’est ça qui m’a le plus marqué : ce sentiment d’avoir deux « chez moi » et de devoir dire au revoir à l’un des deux.

Conseils / bons plans

Profite à fond des activités locales. Par exemple, moi, j’ai skié quasiment tous les week-ends à Whistler, et c’était juste incroyable. Si tu es dans une région comme ça, fais tout ce que tu peux : rando, sport, sorties…

Implique toi dans des projets et des voyages organisés. Ça te permet de rencontrer d’autres étudiants d’échange, de découvrir d’autres villes et de te faire plein d’amis internationaux. Et garde contact avec eux ! Ces amitiés-là peuvent durer longtemps.

Sors de ta zone de confort. Essaye des trucs typiques du pays, même si ça ne te ressemble pas. Par exemple, j’ai fait du foot avec l’école et c’était génial, surtout les déplacements en bus pour les matchs.

Organise des petits voyages dès que tu peux, que ce soit avec des potes ou pour aller voir quelqu’un. Ce sont souvent les moments les plus mémorables.

Bref

Passer un an à l’étranger à 17 ans, c’est une expérience qui te transforme complètement. Déjà, tu deviens beaucoup plus autonome et sûr de toi, parce que tu apprends à te débrouiller tout seul loin de chez toi. Tu progresses énormément dans une langue étrangère, souvent jusqu’à devenir quasiment bilingue, ce qui est super utile.

C’est aussi l’occasion de découvrir une nouvelle culture : les traditions, les habitudes, la façon de penser des gens, et ça te donne une vision beaucoup plus ouverte du monde. Tu rencontres plein de nouvelles personnes, tu te fais des amis d’horizons complètement différents, et ça t’apprend à mieux communiquer et comprendre les autres.

C’est une expérience qui te fait grandir, qui enrichit ton CV pour plus tard et qui peut même t’aider à mieux savoir ce que tu veux faire dans la vie. Bref, ça te marque à vie et ça t’apporte autant sur le plan perso que pro!

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