Cela fait 6 mois que je voyage autour du monde. Je suis parti car j’avais envie de faire des rencontres culturelles avec des personnes que je ne connaissais pas.
Je pars à la rencontre des gens : en auberges, chez les locaux ou dans des projets de volontariat où je travaille quelques heures par jour en échange du logement et parfois des repas. Après l’Amérique Centrale et l’Amérique du Nord, je suis maintenant en Asie de l’Est – au Japon et en Corée – poursuivant mon voyage pour m’immerger dans les cultures locales et vivre des expériences authentiques.
J’ai trois façons de voyager :
Je partage toutes mes aventures sur les réseaux, en faisant un vlog par jour durant mon tour du monde. Tu peux me suivre sur les réseaux et voyager avec moi (lien en bas du témoignage).
Tout s’est toujours bien passé, car je choisis la manière de voyager selon mes envies du moment : parfois en auberge de jeunesse, parfois chez les locaux ou alors dans des projets de volontariat. J’ai compris ce qui me plaît, alors je fais toujours ce qui me correspond, sans me forcer. Si j’ai envie de me reposer, je le fais. Je pratique le slow travel, en prenant mon temps et en écoutant mes besoins. C’est ça qui me permet de voyager depuis plus de six mois avec plaisir.
Après l’Amérique, je suis rentré un mois en Belgique puis j’ai décidé de repartir, car j’avais encore le temps et l’opportunité de voyager. Je compte poursuivre ainsi plusieurs mois, peut-être un an ou deux. Je reviendrai sûrement dire bonjour un jour, mais tant que je peux voyager, je le ferai. Je n’ai pas vraiment d’attache, personne ne m’attend. Pour l’instant, je profite pleinement de cette liberté que peu de gens ont.
Les pays qui m’ont le plus plu sont le Guatemala et le Salvador. Les gens y sont incroyablement accueillants et bienveillants. Je pouvais parler avec des inconnus pendant des heures, simplement assis sur un banc. J’y ai beaucoup fait d’autostop : j’attendais rarement plus de dix minutes, parfois à peine quelques secondes. Même avec mon espagnol limité, on se comprenait en riant. La nourriture y est délicieuse et les paysages magnifiques.
Ce qui m’a le plus surpris, dans le bon sens, c’est qu’au Guatemala et au Salvador, tout le monde se disait bonjour dans la rue, même avec des inconnus. Un simple échange de regard suffisait pour recevoir un sourire ou un mot gentil. Cette chaleur humaine m’a profondément marqué. Plus tard, à New York, au Canada ou en Belgique, j’ai gardé ce réflexe de chercher le regard des gens, même si ce n’est pas dans nos habitudes. Cette bienveillance m’a vraiment touché.
Par contre, il faut le dire, les transports c’était la galère car il n’y a pas vraiment d’horaires ni d’arrêts fixes, tout se fait à l’improviste. Il faut demander au chauffeur où descendre et se débrouiller en parlant avec les gens pour comprendre le système. C’est donc très différent de chez nous.
Par contre, ce qui m’a vraiment dérangé, c’est la saleté le long des routes : beaucoup de gens jettent leurs déchets par la fenêtre et ça crée beaucoup de pollution…
Pendant mes études, je faisais toujours des jobs étudiant. J’ai donc économiser quelques centaines d’euros chaque mois pendant dix ans pour préparer ce tour du monde. Parfois, comme au Guatemala, je dépensais à peine 100 euros sur un mois. C’est grâce au volontariat : comme le logement et les repas sont compris, je dépensais de l’argent uniquement si je voulais un extra, comme de la nourriture ou des boissons. Le volontariat permet donc de voyager à travers le monde sans presque rien dépenser.
Je ne prépare pas vraiment mes voyages à l’avance, je fais au feeling et je décide sur place. Si je veux faire du volontariat, j’envoie des demandes aux auberges ou associations et si je veux dormir chez les locaux, je les contacte via CouchSurfing. Pour moi, c’est sur place que je m’imprègne le mieux de la culture.
Si tu veux voyager comme moi, rencontrer des gens et séjourner en auberge de jeunesse, je te conseille d’utiliser « CouchSurfing » pour dormir chez les locaux et « Workaway » ou « Worldpackers » pour faire du volontariat. Je recommande aussi d’avoir Google Traduction et de télécharger les cartes sur Maps pour pouvoir s’orienter sur place sans internet.
Aller en auberges de jeunesse permet de rencontrer d’autres voyageurs et de se rapprocher des locaux. Couchsurfing est génial : j’ai dormi chez des habitants qui m’ont fait découvrir leur culture, leurs amis, leur nourriture et leurs événements. Selon moi, c’est le meilleur moyen de voyager et de vraiment aller à la rencontre des gens !
Personnellement, je continue à parler tous les jours avec mes amis ce qui me permet de garder un lien et de me sentir un peu chez moi. Je partage régulièrement mes expériences de voyage, et leurs réactions font que je ne voyage jamais vraiment seul. C’est agréable, mais il faut que ça reste équilibré pour éviter que ça ne devienne trop envahissant.
C’est important de toujours faire ce qui te plaît, de dire non aux contraintes, d’aller de l’avant et de rencontrer les autres. Plus on parle aux gens, plus on les comprend, et plus on se comprend soi-même. Comme disait un grand philosophe : « la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien ».
Voyager permet de dépasser les idéologies et stéréotypes : le monde est rempli de merveilles, prêtes à être découvertes, mais beaucoup ont peur de l’aventure et des autres.
Je venais d’avoir 18 ans lorsque j’ai décidé de partir en tant qu’étudiante d’échange pour 10 mois en Ohio, aux États-Unis. J’avais envie depuis longtemps
« Un voyage pour un nouveau départ »
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