Je suis partie à Montréal pour une durée de 10 jours car mon école proposait un projet d’apprentissage par problème (APP) en partenariat avec l’Université de Montréal et l’IRTS Parmentier à Paris. Dans un premier temps, les élèves de chaque établissement ont travaillé sur une thématique commune. Ensuite, une rencontre fût organisée entre les trois écoles pour que chaque groupe puisse présenter son travail.
Cette année, la rencontre a eu lieu à Montréal. Quand j’ai découvert ce projet, je me suis dit que ça valait le coup d’essayer. Je me suis inscrite en me disant qu’on verrait bien si les profs allaient retenir ma candidature. C’est comme ça que je me suis lancée dans le projet !
On s’est retrouvées à cinq étudiantes de ma classe à participer à ce projet. C’était un peu le hasard qui nous a réunies, et pourtant, ça a tout de suite matché ! Je vais passer sur la partie « travail de groupe » qu’on a fait en amont et aller directement à ce qui nous intéresse vraiment : le voyage !
On est parties de Bruxelles direction Montréal. Une fois sur place, j’ai eu l’impression d’être dans une série américaine : l’architecture, les voitures, les rues, les ambulances… Tout était tellement différent de chez nous ! On avait réservé un Airbnb sur le boulevard Saint-Laurent, une des rues principales de Montréal. Le quartier était super vivant, plein de restos, de boutiques et de vie.
Pendant la semaine, on a suivi les cours à l’Université de Montréal. Franchement, c’était une expérience hyper enrichissante. Parfois, on ne s’en rend pas compte, mais échanger sur nos (futures) pratiques pro, ça permet vraiment de s’ouvrir à d’autres façons de voir les choses, de bosser, de réfléchir. Les échanges interculturels, de manière générale, c’est super enrichissant. Et puis, on a fait de très belles rencontres <3 ! Que ce soit les étudiant.es, les enseignantes ou les intervenant.es.
En dehors des cours, on a bien profité de la ville : on a exploré plusieurs quartier, les parcs autour de nous, on a été dans un Comedy club, découvert de supers bars, goûté à des spécialités locales, fait un peu (beaucoup) de shopping…
On a aussi passé une journée à Québec. On a dû faire pas mal de bus pour y aller, mais ça en valait vraiment la peine. C’est une ville magnifique, avec une ambiance très différente de Montréal.
Les Canadien·nes qu’on a rencontré·es pendant le voyage ont été super bienveillant·es et accueillant·es. J’ai vraiment adoré leur ouverture d’esprit et les valeurs des personnes avec qui on a échangé. C’était hyper agréable de pouvoir découvrir une autre culture, de discuter avec des gens qui vivent là-bas, de voir leur manière de penser, leur quotidien.
Évidemment, on a goûté une vraie poutine ! Une expérience en soi !
Mais ce que j’ai le plus aimé, c’est l’ambiance qu’on a eue dans notre groupe. Ça peut paraître un peu cliché de dire ça, mais ce projet nous a vraiment soudées. Il s’est passé quelque chose là-bas, une vraie dynamique s’est créée entre nous, et depuis, elle ne nous a jamais quittées. D’ailleurs, on n’a pas eu beaucoup de difficultés pendant le séjour. L’avantage, c’est qu’on était en groupe, donc même quand il y avait des petits soucis d’organisation, il y avait toujours quelqu’un pour trouver une solution. Je pense notamment aux transports en commun… C’était pas toujours évident de s’y retrouver avec leur système, mais heureusement, on avait notre « GPS humain » dans le groupe. Elle savait toujours où aller, c’était rassurant !
Malgré que j’ai adoré mon séjour, j’ai aussi été marquée par la précarité visible dans certains quartiers. On a croisé pas mal de personnes sans-abri, certaines fouillaient dans les poubelles, d’autres semblaient en grande détresse, parfois en crise ou sous l’effet de drogues. Ça m’a vraiment fait réfléchir sur les inégalités et les réalités sociales là-bas – et sur le fait qu’on idéalise parfois des villes ou des pays sans toujours en voir les côtés plus difficiles.
Quand on part à l’étranger, il y a pas mal de choses à prévoir, donc je conseille vraiment de bien se préparer à l’avance… surtout quand on part dans un pays qui fonctionne différemment du nôtre. L’idéal, c’est de faire des check-list et un rétroplanning. Ça aide vraiment à visualiser toutes les étapes à suivre !
Pour notre part, le fait d’avoir pris un Airbnb a clairement permis de réduire notre budget hébergement. Il faut juste prendre le temps de bien lire les commentaires, de vérifier les infos sur l’hôte et de se renseigner sur les règles de location en vigueur dans le pays. On a aussi acheté nos billets d’avion en utilisant un VPN, histoire de trouver les meilleurs prix. Et pour éviter de se ruiner en frais de téléphone, certaines ont opté pour une offre spéciale de leur opérateur ou une eSIM. De mon côté, j’ai simplement acheté une carte SIM sur place, et ça a super bien fonctionné.
Sinon le meilleur moyen d’avoir des bons plans à été via les Candienn.es qu’on a rencontré.es !
Si j’ai un conseil à donner, c’est de foncer dès qu’une opportunité se présente, même si on doute un peu au début. Quand je me suis inscrite à ce projet, je ne pensais pas forcément être prise… et pourtant, ça a marché ! Et heureusement que je l’ai fait, parce que cette expérience m’a apporté tellement, humainement et professionnellement. Parfois, il suffit juste d’oser faire le premier pas. Ça a été une courte expérience, mais j’en suis ressortie avec plein de souvenirs et de belles amitiés.
Je suis partie début juillet un peu après ma remise de diplôme pour Albury, NSW, une ville de 42 000 habitants mais méconnue de l’Australie.
J’adore voyager. C’est ma passion mais aussi ma meilleure école. On apprend énormément quand on part à l’étranger seul(e) et pour une longue durée, peu
Après mes secondaires, je suis parti faire une 2e rhéto à Bunbury, en Australie.Je suis parti avec le programme d’étudiant d’échange du Rotary. Cela implique
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