Méline en stage professionnel en Espagne
L’aventure a débuté pour moi et 24 autres jeunes au mois d’octobre 2020. Venus de différents pays européens comme la Belgique, la France, le Portugal,
À 27 ans, je suis partie habiter à Séoul, en Corée du Sud.
Je suis partie avec le Programme Vacances Travail (PVT). C’était fabuleux ! Je suis partie vivre un an à Séoul avec ma meilleure amie. On était en dehors de chez nous TOUS LES JOURS. À faire des visites culturelles, de la randonnée, à découvrir des petits villages et des endroits cachés. On avait un projet qui s’appelle « 1 semaine, 1 café » pour notre chaîne Youtube où on a visité un café à thème original par semaine sur Séoul.
En plus de cette super activité, on a gravi énormément de montagnes (la Corée du Sud est composée à 70% de montagnes). On a parcouru la muraille de Séoul en une journée (plus de 10h de marche), grimpé sur un volcan, visité un parc d’attractions abandonné, marché sur un pont suspendu à des mètres au-dessus d’un lac, approché de la Corée du Nord, visité des tas de temples et fait le tour de tous les Palais de la ville.
Séoul est une superbe ville où il y a 1000 choses à faire de jour comme de nuit. On aimait prendre le tram pendant plus de 2h30 et nous retrouver dans des villes un peu plus éloignées et avec tout autant de charme. Après, dans les choses plus simples, il y a des activités comme faire des karaokés, du vélo de long de la Han River qui coupe Séoul en deux, aller manger de la street food dans les rues, se balader dans les parcs, etc.
Au niveau des rencontres, c’était plus compliqué. On a rencontré pas mal d’expatriés ou de gens en PVT qui étaient là comme nous pour un an. Souvent des Français, peu de Belges malheureusement. Pour ce qui est des Coréens, c’est plus compliqué de les approcher et d’entrer en contact avec eux, car là-bas s’ils ne te connaissent pas, ils ne te parlent pas. Et ce n’est pas parce qu’on était étrangères, car ils sont comme ça entre Coréens aussi.
La nourriture a aussi constitué une part importante du bonheur sur place haha. Les plats coréens sont assez épicés, mais si on adhère, on devient vite accro. Il y a beaucoup de plats typiques, ils sont bien bourratifs et en général en dessous de 5€. En un an, je n’ai jamais cuisiné une seule fois, j’étais tous les jours au restaurant (ou au bouiboui comme j’aime les appeler) où des petites mamies préparent des plats pas chers et de bonne qualité. C’est d’ailleurs ce que font la plupart des Coréens aussi, les restaurants sont tellement peu chers. En un an j’ai été déçue une seule fois par rapport à un plat… et encore, il n’était pas coréen haha.
La routine. Avant de partir, je travaillais énormément, je me faisais un peu exploiter par mon patron et je n’avais pratiquement plus de temps libre. Travailler tout le temps sans pouvoir profiter, ni même avoir le temps de voir sa famille et ses amis, faire ses hobbies, c’était devenu intenable. Je voulais m’évader et sortir de cette routine métro-boulot-dodo.
La vie est tellement peu chère ! Bon, on ne compte pas les loyers qui sont exorbitants, mais pour faire ses courses dans les supermarchés ou sur le marché, c’est assez peu cher. Aller manger au restaurant aussi ne coûte presque rien, j’ai déjà mangé dans des endroits où le menu complet (entrée avec soupe, légumes, puis plat avec riz viande et légumes et eau à volonté) ne coutait que 2,50€. Le shopping aussi est assez peu cher (il faut savoir dans quel quartier aller quand même, car les endroits touristiques exagèrent un peu), mais c’est super abordable de se rhabiller. J’étais étonnée de voir autant de personnes âgées porter des marques comme Nike, New balance, North face, etc.
D’ailleurs, en parlant de personnes âgées, le taux de personnes âgées est dingue. Il y en a énormément. Chez nous, elles ne sortent plus trop, restent chez elles, font juste leurs petites courses (c’est une généralité bien sûr, il y a aussi des personnes actives), mais là-bas en Corée elles travaillent hyper vieux et sur les marchés, dans les restaurants, ils se baladent, font beaucoup de randonnées en montagne, etc.
Ensuite, tous les gens qui y sont allés vont le dire : la propreté des rues et la sécurité. La Corée du Sud est un pays avec un faible taux de criminalité, c’est rare qu’il y ait des vols, des agressions, etc. Et les rues sont assez propres, il n’y a pas de mégots ou de chewing-gums sur le sol. Les éboueurs passent tous les soirs et pas seulement un jour dans la semaine comme chez nous.
J’ai été énormément chanceuse, car je n’ai pas rencontré de difficulté en particulier. Le seul regret que j’ai c’est au niveau du travail. Je suis partie avec un visa PVT qui me permettait de visiter et de travailler dans le pays. Malheureusement, je n’ai pas réussi à trouver de travail au sein d’une société coréenne. J’ai bien trouvé un travail d’illustratrice en freelance, mais je voulais tenter de travailler dans un café, un restaurant… pour avoir une expérience en Corée et voir à quoi ressemble la vie professionnelle là-bas.
Je ne sais pas si c’est parce que je suis métisse (en général je n’aime pas faire le lien avec ma couleur de peau, mais vu comme les étrangers n’étaient pas hyper bien vus, peut-être que là-bas ça a joué en ma défaveur). Mais j’y étais aussi en période de covid. Je suis arrivée sur place en novembre 2019 et le covid a fait son apparition en février 2020, soit quelques mois après mon arrivée. Ça n’a pas dû aider non plus. Je connais des gens qui ont réussi à trouver du boulot sur cette année, mais beaucoup d’autres ont perdu le leur avec ce virus. Donc je ne peux pas vraiment juger, je n’étais pas là-bas dans des conditions dites « normales ».
Aussi, mon niveau de langue en coréen étant basique avant de poser un pied en Corée, j’arrivais à me débrouiller dans le quotidien. Pour commander au restaurant, au café, faire les courses, marchander sur le marché, etc. Je ne parlais que coréen, j’essayais d’éviter l’anglais autant que possible. Mais une fois que l’un ou l’autre petit vieux venait me parler, j’arrivais à m’en sortir pour les premières questions (d’où tu viens, qu’est-ce que tu fais en Corée, etc.). Mais une fois que le sujet devenait plus approfondi, c’était compliqué de comprendre et de tenir une conversation. Du coup, j’ai pris des cours de coréen pour perfectionner mon niveau, mais avec le virus, ils ont été annulés… Maudit virus !
Je dirais, niveau bouffe : même si ça a l’air petit, que la façade ne donne pas envie, entrez quand même. Vous allez découvrir des tas de bons endroits. Et niveau shopping : cherchez les marchés aux puces et les friperies là où vous vous rendez. Quand on part à l’étranger, on ne roule pas forcément sur l’or et on n’a pas assez de place dans nos petites valises pour prendre toute notre garde-robe. Du coup, je me suis rhabillée pour toutes les saisons dans les friperies, les marchés aux puces. Pour moins de 5€ j’arrivais à avoir une tenue complète ou une paire de chaussures.
Pour ceux à qui ça dit, voici mes bonnes adresses belges dans la ville.
Si vous hésitez à partir, que vos proches essaient de vous dissuader ou si vous avez le moindre doute : FONCEZ ! Ça sera la meilleure expérience de votre vie. Vous en sortirez plus heureux et il n’y aura pas de regret. Vivez le moment présent, ça fait cliché, mais on n’a qu’une vie. Avant de partir un an, je ne pensais pas que j’irais jusqu’au bout, je ne me sentais pas complètement capable et au final ça a été la meilleure décision de ma vie.
L’aventure a débuté pour moi et 24 autres jeunes au mois d’octobre 2020. Venus de différents pays européens comme la Belgique, la France, le Portugal,
Je suis partie suivre 3 mois de cours dans une école secondaire à Leuven, en Belgique.Ma famille et moi avions déjà accueilli plusieurs étudiants d’échange
À mes 28 ans, je suis partie en voyage avec mon compagnon. Nous avons traversé le Vietnam (1 mois), la Nouvelle-Zélande (6 mois), la Nouvelle-Calédonie
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6700 Arlon
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